Ambre Sultan
par 980ttkbr, le 20 mars 2013
Dans Madame Bovary, Flaubert écrit : "Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains". C’est, hélas, exactement ce que je ressens avec Ambre Sultan. Lorsqu’il est porté par quelqu’un d’autre, je ne connais pas de parfum plus captivant, plus érotique, plus terrassant que lui ; lorsque je fais sur moi une petite tentative, je le sens dégouliner lentement du cou jusqu’aux chevilles, poisseux et piquant à la fois, et je voudrais m’arracher la peau avec une pierre ponce. Il y a donc longtemps que j’ai abandonné le rêve de pouvoir me l’approprier (et il est de toute façon beaucoup trop solaire pour une personnalité aussi retenue que la mienne), mais je me joins à Opium pour le placer, avec quelques autres, au firmament de l’œuvre de Serge Lutens, à la fois grandiose et évident.
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