Auparfum

Parfum et musique : accord parfait ou dissonance ?

Absinthe

par Absinthe, le 17 mars 2011

Allez, je me lance mais je ne vous promets rien :)
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L’opéra, ou la musique classique en général, m’évoquent immanquablement la rose. Pourquoi ? Parce que lors d’une visite scolaire au château de Versailles, nous sommes entrés dans le théâtre de Marie-Antoinette et il sentait la rose, mais une rose d’une classe à se pâmer, pas le désodorisant "Roseraie printanière" qui tue les mauvaises odeurs et 99,9 % des bactéries. Nous n’avons rien écouté dans ce théâtre, mais le parfum m’est resté, au point que dimanche dernier en allant voir les Noces de Figaro à l’opéra de Tours, je me suis parfumée avec "Sa Majesté la Rose" pour lequel j’avais craqué la veille (à la place de Jeu de Peau ^^). Et ça collait parfaitement, cette rose délicieuse avec la légèreté et le romantisme des Noces, un vrai bon moment d’harmonie, où tout est beau et à sa place et où l’on a juste à se laisser porter. Pas facile à exprimer, mais je ne suis pas très douée, alors je vous le livre comme ça m’est venu sur le moment. :)
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Dans un style totalement différent, je chéris le pop/rock des années 70, surtout de la seconde moitié (des chansons comme "Baker Street" de Jerry Rafferty, "I’m not in love" de TenCC, "If you leave me now" de Chicago ou "Fantasy" de Earth Wind and Fire), autant de chansons qui sortaient du transistor de ma mère pendant les vacances à Oléron, quand nous dinions le soir sous la glycine. Du coup, dès que j’entends les premières mesures de "Goodbye Stranger", paf, la glycine, et depuis peu c’est Lys Méditerranée qui prend la relève et me fait siffloter "oho darling, will you ever change your mind...". Bonheur !
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Poison sera à tout jamais indissociable du concert de Metallica à l’hippodrome de Vincennes, sous la pluie et dans la boue, une vraie débauche d’énergie pure ; un pschit de Poison et j’entends instantanément les premières mesures de "Sad but True".
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Pour finir, en vrac et de façon totalement inexplicable : Jicky m’évoque la voix de Christophe Willem, Diorissimo celle de Emma Kirby dans l’Exultate Jubilate de Mozart, Coco c’est Evanescence et Radiohead le thé, les donuts et les gaz d’échappement (tout ça parce que je les ai entendus pour la première fois dans un Dunkin’ Donuts de Londres il y a trèèèèèèès longtemps, et que ça a été le coup de foudre).
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Eclipsedebrume, quelle bonne idée que ce sujet, merci !

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