Lys Sølaberg
par Blanche DuBois, le 26 décembre 2022
Du coing, certes, mais qui s’estompe dès la deuxième heure et confère à la composition des facettes légèrement gourmandes sans jamais tomber dans l’écueil du sucre, seul point positif en ce qui me concerne. Les matières sont belles, c’est finement exécuté mais ce Lys n’a rien d’un lys, pour l’avoir testé à deux reprises, je retiens un boisé épicé noyé dans une overdose d’ambroxan. Les notes florales sont là en tête mais c’est vite oublié. Je m’attendais à un lys joliment sublimé mais plus réaliste. C’est le problème que j’ai avec la parfumerie de niche, non seulement les descriptifs sont tirés par les cheveux, en l’occurrence ici le parfumeur se serait inspiré d’un lys perdu au sommet d’un fjord exposé à la force du vent au soleil de minuit. Quelqu’un un jour va nous trouver une pâquerette en Antarctique ou au sommet du Mont Everest, ça fera un très beau parfum ! Comme chez Matière Première, de l’ambroxan absolument partout. Codes olfactifs obligent, un parfum de niche se doit être unisexe ou plutôt non genré, ce que je trouve formidable, mais l’ambroxan pour moi c’est comme l’oud, j’exècre et je trouve ça un peu facile. Ça masque tout.
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