Antares, Bételgeuse et Mismar
par kismi, le 4 mai 2021
Je vous livre mes impressions un peu tard, je me suis demandé si mon anosmie de mars n’était pas revenue… ouf non ! la faute à ces deux premières comètes Mismar et Bételgeuse, testées avant la supernova Antares.
Mismar d’abord. Il a été très difficile pour moi de distinguer les premières notes. Un effet frais et épicé diffus au poignet, un peu dense comme un amas de matières que vient relever un p’tit café, avec un léger effet fumé mine de crayon. C’est doux, feutré enfin avec l’iris. Et après (je m’avance peut être) j’ai l’impression qu’on termine sur une camomille (romaine). Passer du café à la camomille, pas pour moi mais sur peau c’est joli. En revanche, aucune idée du sillage, je n’ai eu aucune remarque. Je crois qu’il n’en n’a pas, on ne se parfume pas de la même façon en France et en Italie. C’est plutôt chic comme idée, peut être snob de porter un jus si dilué. Car il donne l’impression que les essences sont en sourdine, comme sous un filtre, ou sous un masque, :-)
Betelgeuse, à peine sur peau il développe ses agrumes et un bel ananas juteux, sucré. Généreux en sucre, Betelgeuse se développe de la même façon que Mismar, de façon douce et diffuse. Une impression désagréable (pour moi) Bubble gum en quelque sorte, qui évolue en fond abricot très fruit confit.
Antares enfin, la tubéreuse "in your face" me rappelle Poison de Dior (le tout premier). Je crois qu’on a voulu pousser le curseur un peu haut car elle a un aspect assez gras, écœurant, presque camphré. On termine sur un ambre confortable tout de même. Pourquoi pas ? Après tout le déséquilibre peut être un parti pris intéressant, et j’ai l’impression que c’est ce qui caractérise ces trois créations. Je trouve la démarche digne d’intérêt, même si je trouve les jus très dilués. Personnellement ce n’est pas pour moi tout ça.
Merci pour la découverte, mon nez avait faim ! Des bisouX !
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