Parfums à voir & à lire
par Jicky, le 20 mai 2010
Il y a une chose aussi que je voudrais souligner et qui n’est pas forcément explicite dans le sujet : c’est l’odeur des livres !
Vous trouvez pas vous que l’odeur d’un livre c’est important ? Pour ma part, un livre à l’odeur trop blanche, papier glacé et tout pour un livre de cours, ça m’influence vraiment sur l’année ! J’avais un livre d’anglais qui sentais le papier comme ça, la blancheur des pages immaculé, le neuf... mais c’était impossible, je supportais pas. Ma meilleure surprise, c’est un flacon censé être vide de KenzoAmour qui avait fui dans mon cahier de latin ! J’ai tout simplement adoré ! C’est velouté, tendre, on a envie de serrer, de mange, d’étreindre le latin !
Quant aux pages des livres, j’aimais beacoup l’odeur des vieux folio junior, qui me rappelle mon enfance ! J’ai aussi un vieux livre de contes qui sent un mélange de paille, de bois, de vieux livre poussiéreux très dans l’esprit de "Spiritueuse Double Vanille"... je l’adore pour son odeur (et pour ses contes subrepticement^^).
Sinon olfactivement j’ai de gros coups de coeur pour "Le Rêve" de Emile Zola, les Agatha Christie (mais surement grâce à l’odeur des livres), "Charlie et la chocolaterie", "Le parfum" de Suskind, bien sûr et la poésie ! Au risque de paraître déluré, j’adore la poésie !! J’aime beaucoup Baudelaire, Rimbaud, mais j’ai aussi un faible pour Nerval et son côté abstrait, très lié au mondes odeurs !
Je vais quand même citer une de mes préférée de chez Baudelaire, qui n’est pas longue mais magnifique ! : "Les Correspondances" !
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La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
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Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
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Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
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Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
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Les plus avisées d’entre vous remarqueront que c’est un sonnet presque parfait, sauf à la deuxième strophe (les rimes ne suivent pas le premier) puis je vous laisse votre analyse personnelle ! Quitte à ce qu’on en reparle après !
Je sais pas vous, mais moi ça me parle tout ça. Je sais que certains y sont pas ou très peu sensible, ce que je comprend !
Vive l’odorat ! "Car qui maitrisait les odeurs maitrisait le coeur des hommes" !
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