L’Artisan Parfumeur : nouveau flacon, nouvelle boutique et nouveau parfum avec Bucoliques de Provence
par Petrichor, le 23 juillet 2016
C’est moche.
Ç’en est même drôle tellement c’est moche, tellement ils sont allés jusqu’au bout de leur accident industriel.
J’ai été mauvaisement surpris en découvrant ce changement de flacon par hasard en magasin.
Cette gamme noire est à mourir de consensualité. C’est quoi cette crise de sérieux ?
On dirait des produits sans caractères. Qui ont-ils voulu copier ? On est à deux doigts du fonctionnel.
On perd l’identité de la marque qui avait une composante ludique, l’éveil et l’émerveillement au parfum, avec toutes ses couleurs, cette invitation à les avoir tous, ces flacons parfois gravés de dessins sur les flancs.
Voilà comment rater une nouvelle identité visuelle, tout en perdant complètement les avantages de l’ancienne.
Seuls avantages : En effet je comprends mieux pourquoi on trouvait des flacons de l’ancien design partout à prix baissé.
Ce noir moche aurait pu passer pour une collection capsule. Mais non, ce sont toutes les références qui portent ce voile de deuil.
Puisque dans les commentaires on a Federico Restrepo qui revendique la paternité des design des flacons d’avant et d’aujourd’hui, je pense que ce choix actuel vient de la direction.
Ils mettent le nom de tous les créateurs sur les emballages ? Ils veulent se faire racheter par Estée Lauder en imitant Frédérique Malle ;-) ;-) ;-) ?
@euskalpyth : J’aime bien les bouchons lourds. Ils confèrent une importances, une consistance dans ma paume. Là où je trouve que le flacon "Idylle" de Guerlain m’avait surpris par l’effet "cheap" que me laissait le bouchon ultra-léger, ultra doré mais complètement en plastique, dans la main.
J’aimais bien la boutique prêt du Louvre. Grande, spatieuse, avec le labo quelque part dans les étages. Il existait déjà une boutique rue de Grenelle, non ? J’ai l’impression que la marque vent les meubles.
@Nezenmoins : Al oudh est fait avec un vrai Oudh qui vient d’Asie du sud-est. (J’ai souvenir d’un documentaire vidéo où Duchaufour voyageait avec un chapeau (un bob) très moche). Le cours du prix des matières peut justifier la hausse. Selon les maisons de parfum, on uniformise le prix des parfums en dépit du prix de production différent, ou bien fait un prix à la carte (par exemple, chez Lutens au Palais royal, les flacons de 75ml sont passés d’un prix unifié à des prix différents).
Les prix sont dans la moyennes. J’ai fini par m’habituer à la hausse de 20€ qu’ont pris tous les flacons. C’est chez les autres marques que le prix a augmenter : il semble que pour compenser les -20% que font constamment les enseignes de parfums et sous n’importe quel prétexte, les marques ont fini par haussé leur prix de 20%. Une hausse qui n’atteint souvent que les gammes pour femme, et pas les références masculines.
@Cédric : Je n’ai pas détecté de formulation. Pas sûr les parfums que j’aime et que je re-teste. Comme Jeanne Doré l’évoque, il y a toujours eu des formulations. J’ai par exemple un flacon vide de "mûr et musc" de l’époque de Jean-François Laporte qui sent particulièrement la rose de damas ! J’ai des soupçons sur "Dzongkha" que je trouvais bien plus profond et riche au tout début, "Voleur de rose" que je trouvais moins frais et métallique, "Drôle de rose" où je trouvais une touche de naturel avant. "Séville à l’aube", il me semble que l’absolu fleur d’oranger y rayonnait davantage quand c’était encore une édition limitée.
Mais ça glisse lentement vers le moins bien, si tu veux. L’exemple inverse c’est chez Hermès sous Ellena, on a vu revenir des matières premières intéressantes dans des parfums d’avant. (par exemple un joli iris toscan dans Hiris, de l’HE de mandarine ici et là, un effort en rose et jasmin naturel dans calèche. Bref, des bonnes surprises)
Mais tout ça ce sont des avis très subjectifs. Je suis quand même content de pas être un contributeur plus actif de auparfum, sans quoi je me serais senti obligé d’enrober mes propos : "oh ! ces nouveaux flacons sont... intéressants" :-D
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