Un musc, animal, nuancé, pas trop bavard
par L’une, le 6 février 2015
Bonsoir à chacun,
Voilà la suite de mes essais, datant d’avant vos suggestions.
Pour m’éclaircir les idées, j’ai fait un retour aux sources : me mettre au creux des poignets les parfums qui m’ont accompagnée.
Incontestablement, les Réminiscences ne me font plus envie ("Patchouli ce n’est plus possible. Notre histoire n’a vraiment aucun sens. Divorçons définitivement.". Rem m’évoque une certaine tendresse, mais n’est ni de saison ni de mon humeur. Le Musc reste celui que je porte encore de temps en temps).
Les Lutens restent proches de mes envies, sans pour autant me faire dire "Oui, évidement, c’est celui là". Ambre Sultan, Serge Noire, Un bois vanille sont pourtant encore avec moi régulièrement.
Aujourd’hui, j’ai Serge Noire sur un poignet et L’Heure Bleue sur l’autre.
Bon sang que je regrette de n’avoir pas pu sentir/porter la version originelle de l’Heure Bleue. Les muscs naturels devaient y être merveilleux. C’est agréable de le re-porter, il me rappelle à la fois ses qualités et ce qui ne me correspond plus.
Je sens Serge Noire un peu trop "sec", il lui manquerait une douceur, un arrondi, mais quel ciselé ... Je ne le porte pas tous les jours, mais je tombe en amour souvent pour celui-là.
J’ai essayé quelques Artisan Parfumeur :
Onde Sensuelle : il m’a laissée dehors. En dehors de toutes considérations qualitatives que je ne me permettrait pas de juger, il ne me correspond juste pas.
Séville à l’aube : Charmant. Mais non.
Dzing ! : Pas de coup de foudre, mais il me parle. Il est incroyablement nuancé. Horizontalement nuancé, avec "peu de hiérarchie". J’ai été surprise d’y retrouver effectivement les odeurs d’un cirque. Non pas dans l’enchainement des numéros, mais pour une ballade dans les coulisses pendant le spectacle. Il n’est pas ce que j’attends maintenant, mais j’y reviendrais.
J’ai fait une rencontre inattendue :
Une amie m’a donné un échantillon (conservé je ne sais comment) de Musc Nomade de Annick Goutal.
J’ai dis à voix haute : "Tiens ? c’est Lutens au féminin".
Les muscs sont un peu trop discrets mais "sonnent" très justes à mon nez, probablement plus ocelot ou lynx que tigres, mais bien dessinés malgré leur discrétion,
la tête est, elle, un peu trop présente, un peu trop en avant, mais je ne sais si cet équilibre est du à la vie involontaire de l’échantillon ou à la composition originelle.
J’aurais presque envie (transgression ?) de lui superposer Serge Noire. Pour voir. L’appuyer un peu pour lui donner du poids.
Du coup, je cherche à sentir les autres orientalistes de la même maison ... J’ai lu quelques billets d’avis dessus, il me reste à les trouver.
Merci encore pour vos interventions et vos idées.
Votre réponse
à la une
Mandi Rhubi - Isabelle Larignon
À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
en ce moment
il y a 3 jours
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
il y a 3 jours
Dans les années 60, Câline de Jean Patou fût le premier parfum réservé aux jeunes filles. En avance(…)
Dernières critiques
Sonic Flower - Room 1015
Nuit blanche
Après l’amour - Infiniment Coty Paris
Volutes et voluptés
Cèdre Figalia - Atelier Materi
On dirait le Sud
il y a 11 heures
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)