True Lust Rayon Violet de ses Yeux, nouveau parfum de transgression pour Etat Libre d’Orange en 2015 ?

par hangten, le 21 janvier 2015
Ecoute, difficile de choisir entre Baudelaire et Rimbaud !
Je pense d’ailleurs qu’il n’y a pas à choisir ! J’aime beaucoup Baudelaire, sa distinction, son côté méticuleux et ordonné, pour parvenir à une harmonie parfaite : "Je suis belle Ô mortel comme un rêve de pierre". Une beauté d’ailleurs un peu hiératique, parfois glaçante, ou tout au moins froide. Même dans l’évocation des tropiques...
Rimbaud, selon moi, c’est tout l’inverse de cette démarche minutieuse et posée. C’est le mouvement, sans limites. C’est l’invention, de constantes "illuminations", un jeu virevoltant toujours surprenant qui nous laisse pantois. Et éreintés. La poésie à l’état pur, jamais figée, toujours en avance sur son lecteur, dans les grands éclats de rire de l’adolescence. D’ailleurs, après l’adolescence, plus rien. Tout est dit...
Et vive les parfums, selon moins plus baudelairiens que rimbaldiens, tout au moins en ce qui concerne leurs déclinaisons dans les textes... Peut-être parce que je vois très bien l’encens bruler autour des Fleurs du Mal, avant qu’il ne disparaisse dans une "Saison en Enfer"... Trop chaud pour l’efficacité des petites molécules !
Merci Farnesiano !
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