Auparfum

Musc Ravageur

ghost7sam

par ghost7sam, le 19 juin 2013

Je l’ai testé sur peau hier, un peu trop vite à mon goût, le magasin était en train de fermer, mais bon...

Je livre ici mes impressions, très faibles techniquement, mais peut-être utiles à certains d’entre vous.

Premier snif dudit liquide, je distingue une odeur vaguement sucrée ou hespéridée ; mais 10 secondes plus tard, avant même de l’avoir mémorisé, pfuiit elle s’est volatilisée !

je sors du magasin pour ne pas y passer la nuit. je refourre mon nez sur poignet. 1 minute grand max s’est écoulée. Là tout de suite, je crois percevoir le coté animal que j’ai lu. Pas vraiment sauvage ou fécal comme par exemple Dzing ! (dans son chapitre ménagerie du cirque), mais autre chose, plus sombre et sucré à la fois.

Là tout de suite, mon cerveau -tout seul- m’envoie un souvenir olfactif de Muscs Koublaï Khan,et de Shalimar. Ce qui est très curieux, parce que consciemment, pas moyen pour moi d’avoir un souvenir précis de Shalimar.

Je perçois donc cette odeur animale, mais avec un petit quelque chose en plus de sucré ou poudré, j’en sais trop rien bon saaaaannng !

Les minutes passent, il est vrai que le parfum trouve une cohérence avec la peau. Je veux dire qu’il ne fait pas véritablement parfum -comme lorsqu’on se parfume avec des agrumes, menthe ou autres choses vraiment étrangers à la peau-.

Ce musc ravageur, ba il est là, il s’incruste sur l’épiderme, il m’embête aussi parce que je lui trouve quelque chose de dérangeant, mais sans parvenir à mettre le doigt dessus (M/Mink par exemple, j’arrivais à cibler ce truc métallique glacial qui m’embête.)

Je me sens nul, le parfum ne trouve pas vraiment grâce à mes yeux, mais alors pourquoi je refiche le nez dessus toutes les 2 minutes ??

En fin de soirée le sillage est bel et bien là ; pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir senti d’évolution dans les notes. On dirait que sur ma peau, il a été quelque peu linéaire.

Alors bon je suis mi-figue mi-raisin. Je ne vais pas le noter aujourd’hui.
Il m’a dérangé et interpellé quand il était su mon poignet, pourtant au fur et à mesure que j’écris, j’ai envie de le sentir à nouveau.


Sur mon autre poignet, Baudelaire de Byredo que j’avais apprécié sur touche seulement.
Une fragrance boisée et cuirée selon moi, assez prononcée, qui m’évoque la couleur marron. un peu nordique, forestier et qui m’évoque la première strophe des "correspondances" de Baudelaire ("la nature est un temple" etc.... c’est la seule que je connaisse mais je l’adore)

Par contre en fin de soirée, alors que le musc de Mr Roucel fait des ravages sur le poignet gauche et sr ma montre, Baudelaire s’éteint plus vite que prévu, comme en 1867.
Un peu déçu aussi.

Puis dans mes rêves, des chroniques et des commentaires auperfumistes se mélangent. Etrange.


Peace

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