Dzongkha
par amalia, le 10 mars 2011
J’ai su assez rapidement, ce matin, que c’était pour moi un jour à choisir un parfum.
Un jour où mon nez "fonctionne à plein régime" avec tout ce que ça sous entend de positif et d’horrible.
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Pour l’horrible : j’arrive en ville, je me dirige vers ma boutique de parfums préférée, je passe devant "le" petit bistrot sur "la" petite place baignée de soleil.
Je m’y installe, pour lézarder un peu, le barman (n’oublions pas qu’on est dans le sud) a mieux à faire que de me servir, il reste à l’intérieur, il discute, il n’a pas envie, que sais-je.
A la fois je m’en fiche, la chaise au soleil ça me va aussi et pour le coup c’est gratuit.
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J’attends donc, je profite, enfin j’essaie.
A quelques mètres de moi, un jeune homme (la trentaine tout de même) lit son journal. Et... je sens son odeur à plein nez, triste fatalité, je ne l’aime pas, j’aurais pu mais non, alors je souffre en silence.
Je dois préciser qu’en aucun cas il n’est négligé, non non c’est juste mon nez aujourd’hui qui me joue un tour de cochon.
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Le positiif :
C’est vraiment un jour à parfum, je file à la boutique.
Je demande, Passage d’Enfer, Djongkha, Timbuktu et aussi Nuit de Tubéreuse, Premier figuier et Verte Violette pour voir.
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Ca va être dur : Passage d’Enfer m’interpelle toujours, je l’avais un peu oublié, que cet encens est doux. Simplement, je me rappelle la critique de Phoebus et l’odeur des pompes funèbres, flûte s’il finissait par m’évoquer cette image... à la fois je n’ai pas cette sensation personnellement, donc j’en doute mais voilà qui me conditionne un peu.
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Dzongkha ! Au creux du verre, je l’apprécie tout autant que la première fois, je le teste sur peau.
La vendeuse me voit avec Nuit de Tubéreuse, elle essaie peut-être malgré elle de m’influencer, elle me propose de sentir Tubéreuse Couture de Parfumerie Générale, puis Gardénia Passion de Goutal.
Je ne vais pas décrire toute mes impressions, il y en aurait pour des heures.
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Je termine avec Dzongkha sur un poignet et Nuit de Tubéreuse (elle m’a eue) sur l’autre et je sors m’aérer.
Et ce que j’avais bien vite présagé se produit je suis en extase devant Dzongkha.
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A chaque fois que je remets le nez sur ma peau, je sens des notes différentes.
Tantôt le cuir et les épices, tantôt les notes boisées et lactées, tantôt les fleurs (pivoine ? iris ?). C’est un perpétuel ballet d’odeurs et de sensations dont-on voudrait qu’il ne finisse jamais.
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Alors voilà aujourd’hui j’ai choisi un parfum "à l’humeur changeante" qui me ressemble et pas un parfum pour ressembler à comme je le fais aussi parfois.
Que c’est bon d’avoir un nez !
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