Auparfum

Cerruti 1881 Bella Notte pour Homme

Jicky

par Jicky, le 24 mai 2014

Bonsoir à tous,

J’ai lu au début - surpris - que certaines et certains le trouvaient aussi fugace que Brin de Réglisse (30min montre en main). Du coup je l’ai retesté encore aujourd’hui, bien que je le connaisse assez bien depuis le mois de février. Je reviendrai la semaine prochaine en parler plus longuement d’ailleurs.

Que ce ne soit pas une bile est verte ou un One million je vous l’accorde. Mais dire qu’il n’évolue pas, ne se développe pas ni n’interfère de manière intéressante avec le temps à cause d’une trop faible tenue, j’ai un peu du mal à comprendre. Il est 21h30, je l’ai appliqué à 17h30 il est toujours joliment là sur mon poignet droit, se rappelle avec subtilité. (Et sans rentrer dans le détail, c’est un très beau travail évolutif, texturé, travaillé d’une main de maître).

Je me pose surtout la question de savoir comment est ce qu’on en est arrivé au point de dire qu’un parfum de cette trempe soit boudé pour ça ? Honnêtement, je suis un mec qui travaille au market de Cerruti, je lis ça je me dis "oh bigre ! La prochaine fois on laissera moins de créativité au parfumeur et on demandera de la tenue !". Du coup on aura à le droit au choix à un gros bois ambré copié de One Million ou un vieux musc rouillé par des notes ozoniques interminables.
Après je comprends que la peau change beaucoup. J’ai vu disparaître des bijoux assez rapidement sur certaines peaux (coucou doudou !). Mais l’exercice de la mouillette montre quand même qu’il est assez performant de ce point de vue là. Et surtout, ce n’est pas parce que ça ne colle pas à la peau comme un carambar mutant pendant 5 millénaires que le parfum est mauvais. Je ne sais pas...

Bref, je dubite, je dubite.

Votre réponse

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

à la une

L'Eau pâle

L’Eau pâle - Courrèges

Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.

en ce moment

Farnesiano a commenté Mortel noir

il y a 2 jours

Bien belle critique d’Olivier R. P. David et vibrant hommage rendu au " Prete Rosso". À sa(…)

il y a 4 jours

Pardon, il s’agit d’un flacon de 50 ml et non de 75 ml.

il y a 4 jours

Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)

Dernières critiques

Mortel noir - Trudon

Église en flammes

Infusion de gingembre - Prada

Fraîcheur souterraine

Berbara - Nissaba

À fond la gomme

Avec le soutien de nos grands partenaires