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par Samo, le 9 janvier 2021
Bonjour, mes premiers souvenirs remontent à l’enfance ; ma mère m’avait acheté une eau de toilette très light pour enfant à la pomme vert, elle m’en mettrait le dimanche, je me sentais beau fier et propre . je me souviens de son propre parfum qui m’enchantait à chaque fois : c’était le Dix de Balenciaga que je trouve toujours très beau, chic, malheureusement discontinué à sa grande tristesse. J’ai le sentiment que ce parfum même s’il est un floral classique de ces années là, cousin du N° 5 et consorts, n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite, on n’en parle jamais nulle part ( peut être est-ce le côté madeleine de Proust qui me fait dire ça ?).
Mes autres souvenirs forts d’odeurs sont également les odeurs des vacances en été : c’est commun, mais la plage, sable chaud,embruns,crème solaire,aiguilles de pins chauffées...j’en ai toujours besoin aujourd’hui chaque été pour me sentir plus heureux. En hiver c’est le dermophil indien - le vert foncé hein-sur les lèvres (beaume du Pérou et géranium, hors de question de mettre autre chose !) la neige et les remontées mécaniques( oui cette odeur de cambouis et de métal froid ça sent bon !).
Il y avait aussi l’Air du temps et Trésor de mes grand-mères. Pour cette raison je les pose sur un piédestal.
Je passe sur mes expériences d’ado plus ou moins heureuses, à la fin de la décennie 90 je suis tombé sur comme des garçons eau de parfum, l’originale : choc autant olfactif que visuel, la beauté du flacon répondait à mon attrait pour l’art contemporain, le design et l’avant Garde ; ma petite amie disait qu’elle l’aimait car il sentait « moi, la peau, le chaud » alors j’ai adoré. Elle portait féminité du bois ( le meilleur parfum féminin non ?), d’où la découverte des salons du Palais Royal de Lutens : la parfumerie de niche ; et un nouveau choc : avec ambre sultan que je n’avais pas les moyens d’acheter à l’époque avec mon budget d’étudiant mais que j’ai pu m’offrir plus tard. Un paquet d’encens chez mes parents lorsque j’étais plus jeune portant l’inscription « ambre » et dont j’adorais l’odeur prenait une nouvelle dimension et son mystère une nouvelle ampleur. Aujourd’hui il ne me correspond plus du tout, mais je ne peux pas m’empêcher de le ressentir lorsque j’en ai l’occasion dans les rayons et ces derniers temps c’est la déception assurée : un pâle fantôme de ce qu’il a été... je me souviens. aussi des immenses Iris Sylver Mist, MKK ou la myrrhe que je trouvais somptueux (ils nous avaient donné à l’époque une série de carte avec des pastilles de cire comme échantillons de tous leurs parfums ; bien avant qu’ils soient diffusés plus largement dans le nouveau format que l’on connaît aujourd’hui ). Oups ! J’écris presque un roman, toutes mes excuses !
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