Quel parfum portez-vous ?
par Dominique Brunel, le 18 juillet 2014
Petite mise à jour
Apparemment, ma prose a pu vous induire en légère erreur... Beaucoup parmi vous indiquent sous cet article quel parfum ils portent.... mais cet article ne visait initialement qu’à présenter la nouvelle fonctionnalité qui vous permet, sur chaque fiche parfum, d’indiquer que vous le portez. Evidemment, nous n’avons pas tous les parfums en "boutique". Mais pour ceux qui sont critiqués ici, n’hésitez pas à cliquer sur le petit flacon sous le visuel :)
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Vous le savez, auparfum ne rêve que d’une chose : chaque jour, vous éblouir un peu plus. Hier nous lancions sur notre site une fonctionnalité d’alerte contenu que des millions de sites nous envient à travers le monde.
Aujourd’hui, nous réalisons ce rêve inouï : il vous est désormais possible de clamer au monde entier ce simple cri du coeur "Je le porte" ! Mais attention, après 24 heures, pffuittt... plus rien... ils vous faut vous re-parfumer !
Vous retrouvez en bas de la fiche, la liste des auparfumistas qui portent/ont porté ce parfum (Onglet : Qui le porte)
Et bien sûr, vous retrouvez sur le profil de tous les membres la liste de leurs parfums portés.
Pour voir, jour par jour, toute l’activité liée à cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de se rendre sur la page Parfums Portés, dans le menu Communauté.
Voilà.... à vos sprays !
Thème
auparfumpar Chanel de Lanvin, le 25 septembre 2019 à 06:52
Baccarat Rouge 540 de Maison Francis Kurkdjian ( extrait de parfum )
Un boisé épicé chaud,résine de sapin et de cèdre enveloppé d’ambre gris,tenue magistrale.
par Adina76, le 24 septembre 2019 à 11:34
L’Indiscret, Lucien Lelong . Floral, fruité boisé. Classique (1936) certes mais qui a pour moi un vrai côté gourmand (sans sucre s’il vous plaît !).
par Don SALLUSTE , le 23 septembre 2019 à 10:23
Bonjour. Bornéo 1834 de Serge Lutens.
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par Miriatti, le 23 septembre 2019 à 10:26
Un beau patchouli sombre, mielé, gourmand...
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par Don SALUSTE, le 23 septembre 2019 à 10:42
Découvert il y peu de temps, il a un côté très additif, très proche de la peau. Je pense qu’il faut éviter d’en mettre trop(comme beaucoup de parfums finalement), car il peut être envahissant les premières minutes...puis au fil des heures il devient incroyablement subtil. J’ai trouvé un flacon de table tout neuf et je trouve que cela colle très bien à ce parfum. Je m’en mets sur la gorge et sur la nuque avec le doigt. Je ne gêne personne et profite toute la journée de ses effluves magnifiques...
par Beer luc, le 23 septembre 2019 à 15:16
Un classique que je porte à l’occasion,éternel patchouli quand on l’aime sous ses différentes facettes.
Je ne le trouve pas gourmand malgré le cacao qui s’y trouve ou du moins cette définition est relative selon la personne qui le porte.
Essayez si vous le pouvez Thundra de Profumum Roma,un patchouli assez proche de celui de lutens mais moins puissant,qualité des matières au rendez-vous et tenue correcte en font son charme.
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par Don SALUSTE, le 23 septembre 2019 à 19:59
Merci pour le tuyau ! Je vais essayer. Je suis d’accord avec vous sur le côté peu gourmand de BORNÉO, car son cacao n’est en rien sucré.
Dans un tout autre registre, gourmand et à mon point de vue un peu écoeurant, habit rouge “dress code“. J’ai deux bouteilles de la première édition, qui semble faire l’objet de convoitises...et bien je lui préfère Habit rouge vintage, plus sec et sans cette fève tonka que l’on trouve à toute les sauces...
par Miriatti, le 23 septembre 2019 à 10:19
Jakarta, eau de parfum d’EDG (Eaux de Gammes), Prestige, Paris. 100 ml.
Parfum oriental à dominante de Patchouli. La rose est comme traquée dans un complexe jus enfoui sous terre, le vent laissant à peine découvrir le sillage subtil et majestueux de ce parfum fleuri herbacé.
La reine des fleurs y compris ses pétales, corole, fleur, tige et feuille se découvrent complètement séchées par le Soleil. Je pense à un parfum fleuri oriental herbacé sec, avec un soupçon de rondeur qui affectionne. Le jus nous instigue à pénétrer dans le mystère de cette rose tellement immergée, ensevelie dans l’aridité comme si oubliée sous des tas de poussières. Cela fait l’étrangeté de ce parfum qui captive de par ses notes sombres, terreuses, animalisées.
Jakarta dégage des effluves, discrètes et plaisantes. Cette composition à l’orange ne dérange personne. Le lointain. L’oubli. Le lâché prise sentent cette essence : cette valeur à laquelle on s’attache et s’en approprie de soi même et pour soi-même et qui vit à l’intérieur de tout homme, de tout parfumeur et de tout flacon. Je veux parler de l’essence aussi comme de la sève qui monte jusqu’à la fleur reine lui rendant vie et épanouissement.
Nonobstant, à tant ressentir et à rechercher, on découvre venue d’un pays lointain et pourtant ici et maintenant l’odeur d’une pate de fruit résineuse mêlée aux bois confits. Une gourmandise qui sent bon sans pour autant exhaler la rondeur du miel.
Ce parfum sent bon le caramel épais fait avec un peu de sucre roux et que l’on l’oublie dans le feu et qui brûle. Dans toute son évolution et en « crescendo », le patchouli prend le dessus (un patchouli jamais ressentit) terreux, corporel, boisé, poussiéreux, animal mais qui ne sent ni le musc – pur - ni le l’odeur du presque sale du cuir mélangé à du charnel.
Un trait de ce miel brulé doux perdure faisant corps, immiscé dans l’orange amère. L’odeur est comme durcie, compactée. Elle confère un intimisme certain… C’est un parfum qui percute par bloc, comme une pommade ou un savon parfumés. Les teintes de ce jus sont si sombres qu’elles attisent le feu du ressentir pour compenser un ressentir de plus en plus près de la peau : là où il est question de s’aventurer à la recherche de ce temps en suspension du parfum, lorsque l’on s’abandonne à courir derrière un sillage pour se heurter à l’étendue du corps, à cette surface qui est aussi profondeur et qui, mine de rien tellement on est près, nous instigue tout de même à rester nez collé là-dessus.
Dans son milieu parfumé obscur et poussiéreux, ce parfum dévoile une évolution qu’invite au pêché. L’accolade est là de plus en plus près de la peau… L’invitation au désir. L’oubli. La trace qui reste additive à l’odeur de ce patchouli épidermique. Celui-ci continue de s’affirmer, obscur, boisé, enroulé dans ses propres racines à bon le sentir.
Mariano Néto, Paris, 23/09/2019.
Note de tête : coriandre, bergamote, mandarine
Note de cœur : rose, patchouli, notes irisées
Note de fond : bois de cèdre, santal, ambre, notes animalisées. Prix : 50 euros.
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