Odeurs et parfums en Occident. Qui fait l’ange fait la bête
- Année : 2015
- Auteur(s) : Brigitte Munier
par Jeanne Doré , le 7 janvier 2019
Sens mineur, l’odorat ? Futile, le parfum ? Importunes, les odeurs ? L’historienne Brigitte Munier revient sur ce cinquième sens que la civilisation occidentale discrédita longtemps au profit du regard et de l’audition.
Enseignante en sociologie et anthropologie, Brigitte Munier nous propose une « version augmentée » de son ouvrage Le Parfum à travers les siècles (Éditions du félin, 2003), enrichie de travaux récents.
Citant tour à tour Dostoïevski, Baudelaire, Zola, aussi bien qu’Alain Corbin ou Jean-Claude Ellena, elle sonde de manière approfondie et documentée les paradoxes de l’odorat à travers les mythes, la religion, l’histoire, la littérature, la science et les usages sociaux.
Cet essai foisonnant, ponctué d’illustrations, évite la monotonie chronologique, abordant alternativement au fil de ses chapitres le rôle des aromates dans l’Antiquité, la dimension religieuse et mystique des senteurs, la place du parfum dans l’art ou encore le statut du parfumeur.
—
Odeurs et parfums en Occident. Qui fait l’ange fait la bête, Éditions du félin, mars 2017, 304 pages, 25 euros.
à lire également
à la une
La vanille fait son défilé : la revue de sorties
Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
en ce moment
il y a 9 heures
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
il y a 9 heures
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Dernières critiques
Colonia il Profumo - Acqua di Parma
Faits et zestes
Vanille Carbone - Atelier Materi
Brut de gousse
Carbone - Balmain
Sillage anthracite












il y a 9 heures
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)