Les parfums Mizensir par Alberto Morillas
par Eléonore Beurnier, le 12 mai 2015
On ne présente plus Alberto Morillas. Maître parfumeur chez Firmenich il est entre autres l’auteur de la Cologne de Thierry Mugler, de M7 de Yves Saint Laurent, de Flower by Kenzo ou plus récemment de Palissandre d’Or pour Aedes de Venustas.
Après avoir créé sa gamme de bougies Mizensir en 1999, Alberto Morillas présente sa collection de 9 eaux de parfums.
Mythique Vetiver
Un parfum qui met en scène tout ce qui fascine Alberto Morillas dans le vétiver ; « de sa nuance vive presque hespéridée (...) à sa facette dense et fumée. »
Musc Eternel
« Un coeur de fleurs lové dans un cocon de muscs blancs. »
L’ombre du Lys
Alberto Morillas interprèterait pour cette création les paradoxes de la fleur de lys, à la fois symbole virginal et sillage de créature fatale avec un parfum qui mettrait à l’honneur la tubéreuse, la fleur d’oranger et le néroli.
White Néroli
« C’est une ode à la Cologne, une ode au néroli. »
Eau de Gingembre
Pour ce parfum, le parfumeur a travaillé un extrait de gingembre SFE obtenu par extraction au CO2 afin de retranscrire le souvenir d’un voyage en Inde où l’on rafraîchissait l’air par de l’eau parfumée au gingembre.
Sweet Praline
Apparemment cette praline n’a rien à voir avec ce que l’on connait, nous prévient-on ! Il s’agit ici d’« une praline de parfumeur et non de confiseur : rien de collant ni de sirupeux mais un subtile dosage de notes gustatives comme un accord framboise et une touche baumée à peine caramélisée de benjoin, le tout venant sucrer de douceur un jasmin sambac de Chine. »
L’Envers du paradis
« La sensation inédite d’un chaud froid vibrant » rendue par un mariage de matières naturelles et de synthétiques : le poivre rose, la cardamome, l’ambrox, la muscenone et le clearwood.
Edition de Véronique
Véronique étant le prénom de sa fille, Alberto Morillas a voulu travailler confectionner un parfum la rose centifolia, le jasmin sambac « plus orangé et moins animal que le jasmin grandiflorum » et l’essence de Cade, le tout adoucit par autour les muscs blancs.
Alma de Rosario
Ce parfum raconte le jardin andalou de la mère du parfumeur encore perlé de la rosée du matin, Alma de Rosario, par « la calone mouille de ses notes aquatiques la bergamote et la feuille de violette ».
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Les 9 parfums Mizensir sont disponibles chez Colette avec les bougies et les parfums d’ambiance
Eau de Parfum 100 ml - 190 euros
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par POUPY, le 12 mai 2016 à 22:51
J’ai reçu aujourd’hui mes 3 Mizensir, je suis comme Alberto Morillas j’adore les muscs mais pas dans le côté animal qui peut devenir très vite sale non je l’aime pour son côté duveteux, ce côté enveloppant, rassurant, doux...
Pour toutes les personnes qui aiment Teint de Neige et Soavissima vous allez tomber sous le charme de Musc éternel on voit une filiation évidente.
Et à toutes celles qui pleurent la disparition de l’infusion d’iris de Prada en version absolue vous serez réconfortée par Luxury !!!!
Mon coup de coeur est Sweet Praline, nous ne sommes pas dans un overdose de glucose mais dans une senteur sophistiquée, douce et ronde.
Mon seul regret lorsque j’ai reçu ces magnifiques échantillons une touche de parfum était glissé à l’intérieur avec un petit mot et c’est le coup de foudre malheureusement je ne sais duquel il s’agit, John si tu lis ça ( personne qui a signé ) dis moi qu’elle est cette beauté olfactive !!!!!
En tout cas une chose est sûre Mizensir est une marque pleine de merveilles !!!!!!
Merci Alberto Morillas..
par Tamango, le 21 mai 2015 à 07:14
¡ Alma de Rosario ! Je suis née et ai grandi, tout comme Alberto Morillas, à Séville. J’aimerais faire connaissance avec cette création d’autant plus que je n’ai jamais pu porter chez l’Artisan Parfumeur, Séville à l’aube, censée me rappeler ma ville natale mais qui sur moi, comme je l’ai déjà commenté, a une évolution médicamenteuse qui me la rend insupportable.
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par Adina76, le 13 juillet 2018 à 17:51
Ayant beaucoup aimé Poudre Désir - découvert grâce à Ap que je remercie encore - et Thé fantaisie, j’ai voulu faire davantage connaissance avec les créations d’Alberto Morillas en acquérant quelques échantillons sur le site de Mizensir. Mazette ! 5 euros l’échantillon de 2ml, ce n’est quand même pas donné... mais bon, étant très motivée, je me suis résolue à faire un choix drastique de 3 échantillons maxi, ce qui - comme vous pouvez l’imaginer - m’a pris un temps conséquent, puisque j’avais très envie de découvrir la quasi totalité d’entre eux. Tâche ardue mais j’ai fini par y arriver... j’avoue ma naïveté : au prix unitaire de l’échantillon, je m’étais imaginée que les frais de port ne seraient pas très élevés- allez dans les 3 euros, c’eût été concevable - voire offerts, car 15 euros les 6ml d’échantillons, ça paraît un prix certes élevé mais bon, nous avons affaire à un créateur. Mon panier constitué, mes coordonnées renseignées, je clique sur "acheter" et là, la naïve est brutalement ramenée sur terre en ayant le choix entre un Colissimo à 10 euros et une autre proposition encore plus luxueuse que j’ai déjà oubliée. Donc résumons : 3 échantillons d’eau de parfum Mizensir me seraient revenus à ... 25 euros ! Même une "passionnez" de mon espèce est alors saisie d’un éclair foudroyant de lucidité : plus de 8 euros les 2ml ... on est en plein délire. On pourrait m’objecter que Mizensir, société sise à Genève, ne s’adresse pas aux manants de mon espèce. Sans doute. Mais je ne pense pas non plus que les très riches acceptent facilement l’injure d’un tel prix. Alors peut être certains... mais probablement pas très nombreux et vu l’abondance de l’offre et le caractère versatile du consommateur, je conclus que les équipes marketing de Mizensir ont pété une durite et - si jamais Mizensir devait un jour disparaître- il me paraît évident qu’elles auront eu une vraie responsabilité dans l’affaire. Sur ce, je sais vers quelle marque- entre autres - me diriger lors d’une prochaine visite au Printemps. Je n’aurais pas le loisir de savourer des échantillons mais au moins je pourrai sentir une ou trois mouillettes sans y laisser un bras !
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par Farnesiano, le 14 juillet 2018 à 09:47
Bonjour Adina. Votre récit remet les pendules à l’heure. Qu’est-ce qu’on nous mène en bateau ! Nous n’avons plus affaire ici au luxe mais à la honte. Nous ne serons jamais ces nouveaux riches que tant d’entreprises commerciales souhaitent nous voir devenir. On vit une époque formidable, n’est-ce pas ?
Merci pour votre post si bien tourné et plus qu’utile : révélateur des dérives de notre société qui ose tout, et n’importe comment.
Bon week-end !
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