La Onzième Heure de Cartier : L’Heure perdue
par Eléonore Beurnier, le 22 mai 2015
MAJ du 25 juillet 2018 - Voir notre dossier spécial L’Heure perdue
Mathilde Laurent, parfumeur de la maison Cartier, a composé une nouvelle eau de parfum, la XIème de la série les Heures du Parfums : L’Heure perdue. Elle serait exclusivement composée de matières synthétiques.
Cette Heure perdue, décrite comme "voluptueuse et intime", propose un voyage dans le temps, telle une madeleine de Proust, et un retour à l’enfance avec ses notes lactées, vanillées et poudrées.
Le communiqué de presse nous explique : « Est-ce parce qu’elle doit tout à la science, si douée pour faire croire au naturel là où elle agit en alchimiste, explore l’artificiel à travers un précipité des plus grandes molécules de synthèse avec une préférence pour la vanilline, cet aldéhyde aux arômes de volupté dont l’aura soyeuse flotte sur cette onzième heure perdue et progressiste, démythifiant l’idée reçue selon laquelle la beauté ne vaudrait que si elle est naturelle. »
Ah bon, je croyais que les bons parfums ne contenaient que du naturel ?...
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XI - L’Heure perdue, Cartier
Eau de Parfum, 75 ml - 258,50 euros
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par Memories, le 1er juin 2015 à 00:10
Testée et pas appréciée (d’autant plus qu’une heure perdue ne se rattrape jamais).
Un côté fleurs que l’on pschitt dans les toilettes (donc effectivement totalement artificielles) uni à une senteur de poussières entrant dans un aspirateur chaud (d’où une impression plastique).
par Vesper, le 22 mai 2015 à 22:31
Une Heure dont je ne sais que penser.
Porté près de soi, je lui trouve un côté "fétide" comme de la levure dans une pâte à pain ou des boîtes de culture qu’on autoclave.
Perplexe face à ce constat, j’ai cédé mon échantillon à une élève qui vivait le coup de foudre avec cette Heure Perdue.
Sur elle, c’est une vanille opulente sans être pâtissière. La diffusion est délirante (à six mètres j’ai constaté qu’elle s’était résolue à user de sa précieuse fiole) et la tenue phénoménale. Le rendu ne me semble pas "chimique" juste un peu abstrait. Mais, en même temps, j’ai du mal à lui trouver une âme.
Tant de mystère me donne quand même l’envie de l’acquérir pour mieux le comprendre. J’adore ce contrepied qui consiste à faire un parfum 100% synthétique quand d’autres marques ne communiquent que sur leur (faibles) concentrations en naturels.
Elle est quand même forte cette Mathilde.
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Juste une retouche... il s’agit d’une eau de parfum.
Et je le redis, tenue hallucinante et sillage détonant.
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