Hugo XY
Hugo Boss
- Marque : Hugo Boss
- Année : 2007
- Créé par : Daphné Bugey
- Genre : Masculin
- Famille : Aromatique
- Style : Propre
Poire mûre pour homme
par Jeanne Doré, le 18 septembre 2007
Les parfums Hugo, fleuron du groupe Procter&Gamble (Hugo Boss, Lacoste, Patou, Gucci, Escada, Dunhill, Rochas, et depuis peu, Dolce & Gabbana …) incarnent depuis le lancement d’Hugo en 1995, le type de parfumerie que je ne porte pas vraiment dans mon cœur : des lancements à tour de bras, très rapprochés dans le temps, difficiles à distinguer et se ressemblant tous olfactivement.
Les parfumeurs internes du groupe travaillent en collaboration avec ceux des maisons de parfums pour concocter le jus qui testera le mieux auprès du plus grand nombre de consommateurs, peu importe le temps que le produit restera sur le marché, le but est de vendre beaucoup, mais pas forcément longtemps, les nouveaux lancements remplaçant les précédents. Une parfumerie efficace, lucrative et jetable, telle est la recette à succès chez les lessiviers.
Pour vendre le petit dernier, la communication nous explique que « l’homme Hugo, aujourd’hui en couple, a mûri, et est devenu plus ambitieux » En gros, si vous avez porté Hugo à vingt ans, essayez Hugo XY à trente ! Et, croyez-moi, vous ne serez pas dépaysé, le même accord aromatique fruité, vert et aseptisé avec en prime une touche de calone aquatique et iodée qui évoque Acqua di Gió ( pour symboliser la maturité, peut-être ?).
Autant Hugo, bien que n’étant pas vraiment ma tasse de thé, a marqué les années 90 par sa fraîcheur moderne et innovante à l’époque, autant je ne vois pas trop ce que ce flanker apporte de plus au marché.
Cependant, cette fraîcheur transparente et croquante de banane verte, poire, pomme, menthe et basilic, sur un fond de cèdre, de patchouli et de muscs propres comme de l’Ariel plaira à un grand nombre de consommateurs, sans aucun doute, puisqu’elle a justement été calibrée pour cela.
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par godiskom, le 7 mai 2009 à 17:00
ah les parfums Boss ! aprés le boss signature je ne voie pas qu’elle est la différence entre eux , des parfums bien épicé et fruité mais aucune évolution ou de génie dans se qu’ils créent ; sert agréable et facile à porté mais banale dans sa construction et non imaginatifs. mais pour se XY , je dirais qu’il est plus savons que parfum ou savons liquide :) ,une savonette au cédrat et à la pomme ! je le préfère de loin à hugo élément ou energise ou encore celui que je n’aime pas asser boss soul celui la est plus nature et mature que les autres et doux à la fois , "propre" est le style approprier pour se parfum.
par Stéphane Garang, le 8 août 2008 à 20:57
Je viens de recevoir un échantillon de XY avec mon dernier achat de parfum.
Je comprends pourquoi il est dit, qu’en plus des lancements rapprochés, les parfums se ressemblaient tous. Il y 3 semaines, j’ai pris le temps de re-découvrir "In motion" qui apparement marche bien. (pour info : j’ai pris "Boss Bottle" plusieurs fois de suite et j’ai essayé 1 fois "In motion" mais sans trop l’apprécier).
Je trouve le "XY" très proche dans le style qu’il dégage avec cette sensation fruitée, certes agréable mais pas novatrice et qui ne m’a pas fait "TILT" comme ça été le cas avec d’autres senteurs.
Tout ça, finalement, fait penser à des suites du "Boss Signature" qui lui reste une référence.
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par tiffy, le 9 juin 2013 à 12:02
Mélanger sur un même forum des critiques de parfums Hugo Boss et des critiques de parfums de niche est un exercice périlleux...
Peut-on, doit-on juger de la même manière Hugo XY et, par exemple, Musc Koubilai Khan ? D’un côté une parfumerie utilitaire, de l’autre une parfumerie à prétention artistique.
Ce Hugo XY est ce que j’appellerai un parfum de bureau : le parfum qui sent bon le frais, le propre, avec lequel on ne prend aucun risque. On est certain de ne pas incommoder les collègues et avec un peu de chance, on peut même recevoir quelques compliments. Dans son genre, c’est une réussite. On peut aussi le mettre après le sport, voire le tenter pour une soirée d’été, où son côté végétal et frais ne déplaira pas.
Combien d’étoiles mettre à ce genre de parfum ? Si on le compare aux autres parfums "utilitaires", les Lacoste, Adidas et même un certain nombre de parfums de marques de luxe du type machin eau fraîche sport dynamique cologne extrême homme, ce Hugo XY est plutôt une réussite. Si par contre on le compare aux parfums à prétention plus artistique, les Guerlain, Lutens et autres Artisans Parfumeur, alors on peut dire que ce XY n’est qu’un parfum de plus qui sent bon le propre.
Au final, 2 étoiles. Parce qu’il peut servir quand on ne veut pas prendre le risque de mettre un parfum plus original, plus clivant.
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par Jeanne Doré, le 9 juin 2013 à 15:05
Bonjour Tiffy, merci pour votre message qui soulève un point intéressant : étant donné la disparité d’un marché de la parfumerie qui s’étire aujourd’hui aux deux extrémités, d’un côté le "mainstream" à grand volume, et la niche confidentielle et plus "artistique", peut-on encore parler des deux de la même manière sur un blog ?
Et bien je suis tentée de dire oui, bien sûr !
Même si je suis d’accord qu’on n’a plus vraiment affaire au même produit, ils se présentent tous sous la même dénomination, en compétition les uns des autres, et surtout, prétendent tous aux mêmes qualités : luxe, qualité, séduction, envoutement, rêve, évasion, etc... et ce sont parfois les plus mauvais qui promettent le plus :)
Alors quand un nouveau parfum est placardé sur tous les abri-bus en interpellant le passant de son discours alléchant, oui, il est normal de pouvoir donner son avis, qu’il soit positif, négatif ou nuancé, au même titre qu’un parfum de niche introuvable.
Mais c’est aussi notre rôle de relativiser et recadrer notre avis parfois par rapport à un prix, un positionnement, une cible... mais cela n’empêche jamais de donner son opinion !
Et je crois aussi que la diversité de nouveautés mainstream, de niches et de grands classiques, ainsi que la diversité des rédacteurs et de leurs avis respectifs constitue sans doute une des qualités appréciée d’auparfum...
Par ailleurs, oui, on peut tout à fait porter un beau parfum confidentiel et "artistique" au bureau, au contraire, il sera toujours plus agréable pour soi et pour l’entourage qu’un massif mainstream envahissant et intrusif !
A bientôt !
Jeanne
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par tiffy, le 11 juin 2013 à 08:45
Bonjour Jeanne et merci pour votre réponse,
Effectivmenent l’une des richesses de ce blog c’est aussi de parler de tous les parfums et il ne faudrait surtout pas arrêter ! D’ailleurs, qui pourrait décréter que tel parfum mérite qu’on parle de lui et tel autre non ?
Mais ce que je voulais souligner, c’est la difficulté de notation : on peut mettre de 0 à 4 étoiles. La moyenne est donc à 2 étoiles. Si on accorde 4 étoiles à un chef d’oeuvre de la parfumerie et 3 étoiles à une très belle création, il reste de 0 à 2 étoiles (donc au mieux tout juste la moyenne) pour noter une gamme de parfums qui va du catastrophique au très bon mais peu original. Or dans ces parfums, certains méritent - dans leur genre - plus que la moyenne. C’est à cette difficulté que je pensais quand j’ai lu la critique d’Hugo XY.
Petit HS au sujet des "parfums de bureau" : vous semblez dire, Jeanne, que l’on peut mettre n’importe quel parfum au bureau. Si je suis d’accord avec vous dans le cas des personnes qui ont un bureau fermé, en revanche à mon avis en open space, il faut mieux se contenter de parfums discrets. Imaginez un open space de 50 personnes où chacune mettrait un parfum à fort sillage et capiteux, l’environnement deviendrait vite aussi irrespirable que celui d’un Nociphorionnaud le samedi après-midi !
A votre connaissance, quelqu’un s’est-t-il donné la peine de rédiger un "guide de savoir vivre" dédié au bon usage du parfum ?
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par incense, le 11 juin 2013 à 10:12
Bonjour Tiffy !
J’aimerai rebondir sur "Parfum et bureau"...
Je suis moi aussi en open-space, et ta remarque est tout à fait juste. Mais la différence n’est absolument pas entre niche "arty" et mainstream !!!
Il faut juste en effet éviter les parfums trop diffusifs et entetants, et dans ce cas, les mainstreams sont champions !! (One Million, et toutes ces dégueulasseries qui se vendent comme des petits pains...).
J’adore surprendre mes collègues avec des parfums plus rares, discrets ou non, et depuis 7 ans que je suis en open space j’ai converti plein de collègues à la parfumerie de qualité, et non la parfumerie "utilitaire". Depuis hier par exemple, ils sont fan de Sahara Noir, parfum assez capiteux mais pas trop diffusif.
La semaine dernière c’était Eau de Narcisse Bleu qui a fait leur délice, et la semaine d’avant, c’était Néroli Portofino...etc, etc...
Oui, je suis catalogué comme monsieur Parfums, et on n’hésite pas à me demander conseils, ce qui est plutôt amusant... J’iame expliquer pourquoi La Vie Est Belle, ou Bleu de Chanel, ou One Million etc, ne sont pas tout à fait des parfums de grande qualité, et que dans le même "style", il y a beaucoup mieux, moins connu, etc...
Le principal, c’est d’assumer, d’être assez léger dans l’application, et de communiquer sur sa passion !! J’ai toujours dans mon sac le parfum du jour, que je n’hésite pas à faire essayer à ceux qui me le demande ! Et comme par enchantement, Lutens, Malle, les excellents mainstreams, etc... on fait progressivement leur apparition !
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par tiffy, le 12 juin 2013 à 10:28
Bonjour Incense,
On a au moins une chose en commun : Eau de Narcisse Bleu, qui est effectivement parfaitement adaptée au bureau, surtout en cette saison. Discret et d’une élégance toute en finesse, il n’importune pas l’entourage tout en séduisant ceux qui s’approchent assez près pour pouvoir le sentir. Par contre malheureusement je n’ai pas eu l’occasion d’essayer Sahara Noir...
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par Opium, le 14 juin 2013 à 22:26
Bonsoir Tiffy.
Je relance la discussion ici afin de gagner de la place. Mais, j’ai bien lu les échanges entre Incense et vous.
Je vais réagir à propos de quelques points que vous avez notés.
Effectivement, il est, je crois, plutôt bien que nous chroniquions et commentions tous les parfums, les plus qualitatifs et ceux qui le sont moins, ceux qui ont une dimension artistique et ceux qui restent cantonnés à leur seule dimension utilitaire hygiéniste.
A propos du système de notation, ce système est toujours critiquable, car souvent réducteur. De plus, avoir une échelle réduite en cinq points (de zéro à quatre étoiles), "force" la vision des choses, la contraint ; bien que la présence d’une possibilité de moyenne relativise le choix forcé (voter pour deux étoiles peut avoir deux sens : donner une note moyenne / ne pas faire de choix).
En fait, une simple échelle est toujours une vision réductrice. Il en est ainsi de tous les systèmes de notation, des examens même (on peut avoir une "mauvaise" journée), de toute évaluation qui, tirant des règles générales, peut ne pas s’appliquer à certains individus en particulier. Mais, sans cela, pas d’avancées scientifiques !
Il vaut mieux des mots plutôt que des notes pour préciser sa pensée. AuParfum permet cela, on y échange (beaucoup) avec passion plus qu’on ne note succintement. D’ailleurs, c’est ce que nous faisons présentement (échanger), plutôt que juste voter ; et, c’est ce que vous avez fait justement en écrivant à propos du système de notation et de la lacune que vous rencontriez pour exprimer votre attrait pour ce parfum même s’il est mineur. ;-)
Posséder une échelle plus large, qui permettrait une meilleure dispersion des notes, offrirait l’opportunité d’avoir des résultats plus fins, plus proches de la "réalité" probablement.
Mais, en même temps, cela "force" l’opinion. Et, on observe qu’en général dans les différentes critiques, en dehors de quelques exceptions surnotées ou sous-évaluées, les résultats correspondent bien à ce que pensent les lecteurs d’auparfum. Certains chefs-d’œuvre sont constellés pendant que d’autres parfums peinent à décoller.
Et, au final, peu de parfums sans qualités se voient surévalués.
Un autre "avantage collatéral" de ce choix forcé est de marquer une rupture entre certaines visions de la parfumerie. Pour avoir tenté d’élaborer un projet avec quelques camarades bloggueurs autour de sélections de parfums concernant l’année 2012, nous avons constaté le fossé inéluctable qui est en train de se creuser entre parfumerie grand public et alternative. Cela ne veut pas dire que tout est mauvais en grand public et que tout est bon en alternatif. Mais, pour faire simple, si on devait donner une note sur vingt comme à l’école, en conservant les mêmes critères d’évaluation, je ne serais pas étonné que la parfumerie alternative obtienne entre 12 et 14 de moyenne peut-être alors que la parfumerie grand public serait située entre 6 et 8... Cela n’est donné qu’à titre d’exemple.
Alors, après tout, si le système de notation ne fait que marquer plus durement cela, tant pis car il montre bien la rupture qui existe aujourd’hui entre les deux types de propositions. Et, si différences il y a bien, tant mieux ai-je envie de dire pour la parfumerie alternative qui montre bien son intérêt alors. Mais, cela est dommage pour une parfumerie grand public plus facilement accessible mais dont malheureusement la qualité moyenne globale est moindre.
A propos du parfumage en bureaux, Incense s’est fort bien exprimé sur le sujet.
A propos des parfums à sillage "fort" et "capiteux", je vous rassure, ces parfums qui osaient s’exprimer sont en voie de disparition. Seul(e) Diva me paraît en à peu près bon état "d’expression vocale" ! Tous les autres sont ou ont été rendus muets à force de cycles de rinçages - essorages.
Enfin, sauf quelques-uns... Je ne vois / sens plus aujourd’hui puissamment que les "gueulards prétentieux intempestifs", les "lavandés-métalliques-bois-ambrés-qui-dérouillent-le-nez" masculins et les "hypers-sucres-sirupeux-poisseux" féminins. Or, si cela est très désagréable au nez, finalement, on ne dénombre pas encore de décès dus à l’exposition nombreuse à ces "horreurs" !
Pourtant, un élément peut être relevé : que ces parfums, outre le fait d’être "laids", l’expriment fort.
Je vais revenir plus précisément sur ce qui est le comportement de la / du parfumé(e), de deux manières différentes dont une moins prévisible que l’autre après une observation simple...
Choix du Parfum
Un parfum "agréable", ou plus précisément "facile", non-dérangeant, passera toujours mieux qu’un autre plus osé, clivant et/ou oiginal. Ainsi, au bureau ou dans les transports, un boisé hespéridé qui récolte les compliments passera toujours mieux que d’autres choix plus audacieux. En cela, on rejoint l’affirmation de Tiffy. Pourtant, d’autres éléments peuvent jouer...
Application Physique
Un parfum décelable aura plus de chances de plaire ou de déplaire qu’un parfum qu’on ne sent pas. Cela peut sembler idiot, mais, au final, je constate souvent qu’il y a celles et ceux qui ne se rendent pas compte qu’elles/ils polluent leur environnement et il y en a d’autres qui ont l’impression de déranger alors qu’on ne les remarque pas... ^^
Incense a bien répondu précédemment, je crois, au premier point concernant le type de parfum, puis, il a précisé l’utilité d’avoir une "application légère" avec raison.
Il a donc raison également quand il précise que tous les parfums peuvent être portés au bureau, il suffit d’être léger dans l’application.
Problème : les parfums puissants sont toujours portés en overdose semble-t-il... Ce qui surprend le plus grand nombre. Et me surprenait moi aussi auparavant. Mais... C’est ne pas tenir compte de quelques données de psychologie concernant la personnalité de celles et ceux qui portent les parfums. Porter un parfum, c’est aimer une odeur, mais aussi, probablement parfois (même si pas toujours mais quand même), au moins inconsciemment, faire passer un message à soi et aux autres. Quand on choisit un parfum puissant, comme on en discutait avec Juliette/PoivreBleu sur le forum la semaine passée, c’est parce qu’on aime son odeur bien entendu, mais aussi pour la puissance de ses critères techniques. Quand on porte un parfum puissant, c’est certainement justement pour sa puissance également. On observe souvent que les parfums discrets, les floraux mignons et verts subtils, sont portés de manière légère, alors que les bombes de puissance semblent toujours surdosées : c’est que les parfums bruyants, on les veut sonores avec des amplis (alors qu’ils n’ons pas vraiment besoin qu’on appuie sur le bouton du volume !)...
On pourrait croire qu’on aurait tendance à surdoser les parfums sourds pour les rendre audibles et qu’on diminuerait plutôt la vaporisation des parfums criards pour les rendre moins insupportables. On pourrait même établir une hypothèse d’interaction croisée en ce sens où la vaporisation serait directement inverse à la puissance pour la rééquilibrer : plus un parfum est puissant, moins on devrait l’appliquer puisqu’on n’a pas besoin de le surdoser pour le percevoir. Et, inversement, un parfum peu "sonore" devrait être plus généreusement vaporisé pour être mieux détecté. Eh bien, pas du tout : les discrets sont portés subtilement et les bruyants sont portés avec des amplis...
Or, ces parfums hurleurs, quand il sont portés hors de ce cliché, en discrétion, relative parfois, deviennent tout autres. J’ai confondu Angel avec un chypre fruité à l’aura vintage... car seuls deux pshitts avaient été vaporisés dans la nuque d’une amie. De même, je me suis déjà entendu dire à plusieurs reprises que "Ce parfum est joli, il te va bien. C’est quoi ? Poison, je ne l’aime pas d’habitude, mais, sur toi, ça passe..." Waouh ! "J’améliore" donc Poison, le rend sociable, ou l’assagit en le rendant muet sur moi... Bien-sûr... ^^ #mégalo
Ou, plutôt, disons que ma sociabilité y est peut-être pour quelque chose. Outre la manière d’appliquer un parfum, la manière dont on le fait va jouer. Soyez insupportable, bavard en diable, donneur/donneuse de leçons, et votre parfum, même discret et "frais", personne ne pourra le supporter car on ne vous supportera pas. Soyez sympa, et parfois on vous excusera votre doigt un peu compulsif sur un vapo...
C’est marrant comme certaines porteuses de LVEM, enjouées dans le métro, peuvent me rendre ce parfum un peu moins détestable. ;-)
Application Mentale
Demandez à des gens dans tous les domaines de la vie courante ce qu’ils pensent de vos choix, si vous le faîtes en manquant d’assurance, en vous amoindrissant, seuls ceux qui ont une tendance naturelle au renforcement positif vous boosterons ; et, ils sont (largement) les moins nombreux. Soyez assurés dans vos choix sans être bravache ni prétentieux et les gens vous donneront une opinion saine qui, partagée entre un grand nombre, trouvera toujours des contempteurs ennemis qui s’opposeront et des alliés qui acquièsceront. La vie quoi !
Je fais partie de ces gens qui, avant de beaucoup s’intéresser aux parfums, pouvaient avoir une vaporisation intense, même au bureau. (J’en vois qui disent que je le peux toujours... ^^) Mais, entre mes parfums et les odeurs corporelles diverses, personne ne s’est jamais plaint de mon parfumage. Au contraire, en fait, c’est l’inverse, un peu comme Incense. J’étais celui "qui sent(ait) toujours bon". J’obtenais des compliments. Ne souhaitant pas, à l’époque, faire de retouche en cours de journée, je m’aspergeais afin de parvenir à faire à peu près la course des huit - dix - douze heures incluant temps de travail, déjeuner et temps de transport, avec mon parfum. Or, pour cela, pour profiter de mon parfum durant une journée travaillée habituelle, avec les dilutions et compositions actuelles qui crient durant deux minutes avant de disparaître plus vite qu’elles n’étaient arrivées, aucune chance d’y parvenir avec deux pshitts, c’est impossible (hormis, donc, 1 Million et LVEM, mais, même eux, quand ils dérangent, c’est qu’ils ont été trop généreusement appliqués !). Donc, je vaporisais généreusement afin d’être accompagné jusque 20h. Et, pourtant, j’étais la personne à qui on disait : "Toi, tu sens toujours bon !" Cela devait être un signe de ma passion développée future... ;-)
Mais, si je portais beaucoup de parfums, tournant autour de quelques-uns, pas forcément de toutes les catégories de parfums, il a avait et il y a toujours, comme pour les tenues, les plutôt "nocturnes" et les plutôt "diurnes".
Peut-être mes choix étaient-ils plaisants... Allure Homme Sport, Allure Homme Edition Blanche, Dior Homme, Dior Homme Sport, Eau Sauvage, L’Instant pour Homme, Infusion d’Homme, Gaultier2 pour, parfois, prolonger un peu le noctambulisme, d’autres encore...
Disons que si certains choix sont bavards, ce qu’ils ont à raconter doit être assez intéressant malgré tout. ;-)
Pour conclure, je crois qu’on peut se permettre tous les parfums, partout, en suivant quelques règles de base :
- moduler son application en fonction de ce que l’on porte pour ne pas donner l’impression de l’infliger à autrui ;
- ne pas avoir peur de ce que l’on porte ;
- avec un peu d’assurance, et un sourire enjoué, ça passera toujours mieux ! ;-)
- avoir pas trop "mauvais goût" ; ne sont pas les bienvenus les boisés braillards qui vous donnent l’impression d’avoir été pris en otage par un tueur psychopathe qui alignerait votre tête contre une lame de scie automatique aux dents acérées dans une vieille scierie en bois ni les hyper-glucosés recouverts de sirops Teisseire qui vous fileraient un diabète de type 2 et vous marqueraient les hanches mieux qu’un slim lurex blanc taille 0 alors que vous n’avez même pas encore touché le flacon/paquet de sucre pour le vaporiser/verser dans un bol !
Au final, avec juste un peu de bon sens commun, beaucoup de choses peuvent être portées.
Cet échange était bien sympathique. ;-)
A bientôt.
Opium
PS : Sahara Noir est superbe.
NB : L’Eau de Narcisse Bleu est magnifique et encore bien plus. Elle me laisse sans mots, c’est dire... ;-)
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par tiffy, le 16 juin 2013 à 12:00
Merci Opium pour cette intervention concise, comme à votre habitude !
Je ne vais pas reprendre tous les points, avec la plupart desquels je suis d’ailleurs d’accord. Juste peut-être une précision sur les parfums capiteux ou à fort sillage : en eux-mêmes, je n’ai rien contre. Au contraire, le sillage laissé par le parfum d’une femme passant dans la rue ou dans une grande pièce peut être très envoûtant. Par contre dans un espace plus réduit, ils peuvent vite devenir envahissants.
Dans la pratique, malheureusement, il est impossible de changer de parfum à chaque fois que l’on change d’environnement et porter un parfum capiteux ou à fort sillage expose donc la personne au risque d’être parfois sublime, mais aussi parfois envahissante.
Si un chimiste pouvait inventer un "anti-parfum", qui détruirait toute trace du parfum précédent pour permettre d’en mettre immédiatement un autre à la place, il ferait faire un grand bond à l’ensemble du monde de la parfumerie ! Par contre il faudrait peut-être aussi agrandir les sacs à main du coup...
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par Opium, le 18 juin 2013 à 10:33
Bonjour Tiffy.
Vous avez tout à fait raison, bien entendu. La liberté de chacun devrait s’arrêter là où elle nuit à celle d’autrui.
Que les porteurs et porteuses d’horreurs actuelles vous entendent... Un peu marre de me trouver noyé dans le sucre et les bois-qui-piquent dès le métro. Mon p’tit-déj’ et les bonbons Haribo, quand j’en ai vraiment envie, je les mange, je ne me vaporise pas avec. Idem, la mousse à raser, cela doit sortir d’une bombe en métal pour se raser, pas forcément d’un vapo vendu cinquante euros et plus...
Un "anti-parfum" ? Excellente idée ! On pourrait "anti-parfumer" d’autres parfums que le sien ? Si seulement on pouvait "anti-parfumer" certains trucs que l’on sent parfois... Bye bye LVEM... #rêve
Un bon "48 Heures" pour la contenance, et c’est bon. Ou alors, avec une "trousse de secours à parfums", le problème est résolu. *clin d’œil*
Bonne journée.
Opium
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