Une Amourette entre Roland Mouret et Etat libre d‘Orange
par Léonore Fernandez - Jeanne Doré, le 1er décembre 2017
Etat Libre d’Orange dévoile une nouvelle création Une Amourette en collaboration avec le styliste et couturier français Roland Mouret.
Une Amourette Roland Mouret est un « parfum de femme… pour un homme ». Il s’agissait de poser sur la peau le souvenir d’une femme, « dont on connaît tous les goûts de la chair et l’écho lointain, délicieux, de perte et de renoncement ». Etienne de Swardt, créateur de la marque Etat libre d’Orange, cherchait une personnalité en accord avec les valeurs et l’image de la marque, quelqu’un d’ambigu, jouant avec les codes et maniant avec ironie un « double langage et une confusion des genres ».
Il choisit de raconter l’histoire d’un couturier français plutôt discret, Roland Mouret, « celle d’un sang-mêlé frotté enfant au soleil de Lourdes (...) où l’on croit aux miracles et au salut de l’âme (...). Et tout cela est parti à 18 ans, small town boy et Apollon oblige à Paris puis à Londres à capitaliser habilement sur sa belle esthétique et le talent des mains qui assemblent et pensent les fabriques ». De cette histoire est né un parfum qui décrit la « sublimation des silhouettes » dont est capable le couturier. Pour Etienne de Swardt, les créations de Roland Mouret incarnent les moyens mis en oeuvre pour séduire, et s’adaptent au monde du parfum et à l’amourette, « jamais trop jolie quand on sait d’avance ce que dure la vie ».
Le parfumeur Daniela Andrier a alors imaginé pour Roland Mouret un parfum « racé et sombre », une composition de néroli, iris, vanille, encens, akigalawood, patchouli et indole, ces deux derniers étant des éléments « qui se répondent dans une tension boisé/animale florale (et) constitue la colonne vertébrale de la note. »
EdP 85€/50ml, 130€/100ml
Premières impressions
Le mariage encens néroli, très présent au départ, m’évoque immédiatement Alien, avec une dimension plus patchouli, humide et chyprée, et une facette chaude, liquoreuse un peu fruitée. C’est dense, sombre, contrasté et intense, presque narcotique. L’animalité se dessine progressivement, sans jamais être sale, plutôt comme des odeurs de peau moite, dissimulée sous de multiples couches de velours et d’étoffes bariolées, dans une pièce saturée de volutes d’encens et remplies de bibelots poussiéreux. Ardu mais attachant.
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par Galate, le 18 mai 2018 à 21:04
Un patchouli étrange camphré et curieusement cloudegiroflesque. Ça me rappelle hélas furieusement les premiers sapins désodorisants qu’on mettait dans les voitures.
par Chanel de Lanvin, le 1er décembre 2017 à 21:47
L’akigalawood étant obtenu à partir d’essence de patchouli,adorant ce dernier avec l’encens,ce parfum à toutes les chances de me séduire.
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Lutens ? on va finir par s’emmer...avec ses nouvelles créations lessivielles ...pour les autres,(…)
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Hooo , je ne savais pas qu’il avait été reformulé, moi qui pensais m’en reprendre un car mon flacon(…)
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Et vite je retourne à mon Bijou romantique ou à mon Amourette Roland Mouret ;-)
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