Auparfum

Les parfums préférés des perfumistas - partie III

9 juin 2011, 18:55, par Opium

Bonsoir à toutes et tous Ô lecteurs perfumistas !

 

Une nouvelle fois, je vous remercie pour vos compliments, vos emballements, vos mots directs, francs et sincères, vos superlatifs enjoués, vos remarques souvent pertinentes. C’est sur celles-ci que je vais me permettre de rebondir !
Patrice, Jicky, Mitsouko, Amalia, Absinthe, Moonlight, Jle, Maxxx, Géraldine, Dominique... : C’est un régal de vous voir apprécier ce travail, que ce soit depuis le début, ou en l’appréciant davantage au fur et à mesure que sa publication se fait, que ce soit en l’appréciant dans son intégralité ou en rebondissant sur certains de ces aspects.
S’agissant d’une analyse multi-facettes, le but inavoué mais espéré était que vous vous l’appropriiez comme bon vous semble. Pari gagné !

 

A propos de certains points que vous avez soulignés...
Mitsouko, en prenant l’exemple d’une publication en plusieurs tomes qui s’apprécie au fil de l’eau, progressivement au fur et à mesure que les pages se tournent, je te rejoins pleinement. Jle, merci pour le compliment sur l’accroche qui se fait d’autant mieux que le texte est plus fourni.
J’ai abordé ce point dans mes précisions jointes à la partie II hier, mais vais approfondir un point. La publication en plusieurs temps a pu donner cette sensation de morcellement à un objet qui a été construit dans sa globalité. C’est le prix à payer de l’attente ! Le teasing a un coût, celui de laisser sur sa faim comme le disait Moonlight ou d’apparaître capillotracté bien souvent (car on ne voit pas forcément où les auteurs ont voulu en venir...). Je crains que pour "l’aspect tiré par les cheveux", il ne soit dû également à ses auteurs : Vivi et moi avons tenté d’être pertinents au mieux, mais nos pensées ont souvent divergé de la pensée originale dans le même sens (autrement dit : on est bien barré tous les deux, parfois !). Accrochez-vous, la suite va vraiment décoller à 12 000 (merci Vivi pour "l’envoyade en l’air !" ).
Afin de vous fournir une lecture plus détaillée et afin de nourrir le moulin à eau de vos attentes, voici les étapes de ce voyage...
Partie 1 : Introduction
Partie 2 : Les perfumistas
Partie 3 : Comparaison entre perfumistas et population générale
Partie 4 : Mythe(s) (et son exemple prototypique)
Partie 5 : Conclusion

 

Maintenant, à propos de points précis abordés dans la partie ci-présente :
- La lavande (ou toute autre matière citée) qui serait moins appréciée.
Je n’ai pas souhaité transmettre l’idée que la lavande n’est pas apprécié. Maxxx, dans Jicky ou Pour Un Homme comme le disaient Absinthe et Partice, c’est une tuerie.
Il s’agit bien, en dépit de la valeur statistique insuffisante des données, de repérer des points de convergence récurrents. J’ai cité la lavande, mais la tubéreuse, le vétiver et d’autres n’apparaissent pas dans les parfums votés.
Toutefois, en analysant le discours des perfumistas depuis quelques semaines, clairement, ces matières sont recherchées. Au même titre que la rose, le patchouli parfois, le santal etc. La lavande, bien que parfois appréciée (et fort heureusement !), n’est pas un élément de jonction marquant. Peu de posts sur la quête de la lavande. De nombreux existent à propos du jasmin, de la fleur d’oranger, de la tubéreuse, de la rose, de l’iris, du poudré, du vert, du boisé (et quels bois ?) etc. En aucun cas, lors de l’analyse, il ne s’est agi d’aller dans un sens personnel. Cela aurait invalidé les résultats et le raisonnement. C’est un amateur d’odeurs gourmandes, capiteuses et parfois même iodées qui a retranscrit les données telles qu’obtenues (et aucun de ces trois éléments ne fait partie des favoris perfumistiques).

 

N’étant pas totalement satisfait a posteriori du travail fourni, je rajouterais quelques critiques.
- Des éléments de concordance autres que ceux cités, le vert et l’iris existent.
Le problème est que ces éléments apparaissent dans les échanges des perfumistas mais pas de manière aussi explicite dans les résultats des votes. Il en est ainsi de l’encens, des épices, des notes boisées fumées et brûlées... (Dzongkha, Tam Dao, L’Ether, Opium, Féminité du Bois... et bien d’autres auraient mérité plus d’intérêt). Malheureusement, à un moment, afin de ne pas vous perdre (et de ne pas nous perdre), il nous a fallu tenter de rester centrés sur quelques idées précises. De nombreuses idées ont été laissées en suspens car le "gros" dossier ne devait pas devenir une encyclopédie (et, pourtant, j’en aurais été capable !) ! Pour la fournir, il aurait par ailleurs fallu étudier le contenu des échanges qui ont lieu sur tout le site. Le choix a donc été fait par moi de choisir certains éclairages, en ayant conscience d’un certain parti pris, bien que j’ai tenté au mieux d’être dans la réalité des résultats.

 

- Désamour des gourmands sauf "L’Ange" et la "Pomme Pin-up"
Amalia : Merci pour ta question ! Viva t’a répondu, mais, je vais mettre mon gros grain de sel ! Comme dirait Jicky, "ah, non, mais vraiment, c’est génial que vous posiez des questions !" ! ! MERCI !
Je me permets de reformuler ta question si tu me permets : Angel et Lolita Lempicka parfums leaders car premiers du marché ou en raison de leurs qualités intrinsèques (de formulation) ?
Pour être honnête, je ne sais pas quelle est la vraie part due à l’originalité de leur création. Il est indéniable que ces deux-ci sont plutôt bien construits même si leur parti pris peut déplaire.
Les gens, par ailleurs, dans ces deux cas très polarisants précisément, ont voté vraiment comme il a été décrit pour les parfums mainstream ; j’entends par là, en mélant "égoïsme" et "altruisme" dans les votes. Autrement dit, quand l’un des deux gourmands a été cité, c’est soit par adhésion totale, soit par sentiment d’obligation (du type : "moi, je n’aime pas, mais il en faut un"). D’ailleurs, souvent, c’est l’un ou l’autre, mais rarement les deux => un représentant des gourmands ; Angel pour son parti pris très fort vs Lolita Lempicka qui est plus acceptable (on le retrouve vraiment dans les mots choisis par les votants).
Leur position de premiers de la liste n’est pas la seule raison qui a dû jouer. Leurs qualités certainement aussi. Mais, en étant les premiers, ils ont pu s’imprimer davantage dans les mémoires (plus d’années donc plus de temps, et les premières, sans concurrence et sans éléments de comparaison, donc, avec un vrai effet de surprise qui marque mieux les esprits). Ils ont pu mieux pénétrer l’inconscient collectif parfumé. Tout le monde ou presque les connais ces deux-là ! Les suivants n’ont pas bénéficié de cet avantage.
A propos de la qualité, car cette question m’a interpellé réellement : Je me suis amusé à un petit jeu Amalia. J’ai comparé plusieurs parfums dits gourmands d’Olivier Cresp et de Annick Menardo, créateurs respectifs de Angel et Lolita Lempicka. A titre purement personnel, si je devais voter à l’aveugle, ces deux-ci ne me semblent pas les meilleurs. J’adore Angel, mais comparé à Elle, Nina ou d’autres, c’est encore plus "pouuuuaaaahhhh" ! Il "décape" sévèrement, le seul qui soit aussi "pppfffffff, la vache", étant Ange ou Démon. Je pense que notre jugement à l’égard des gourmands ne serait pas si sévère s’ils n’étaient pas aussi nombreux. La saturation nous fait les rejeter. Et par historicisme, par tradition, par reconnaissance, par lien affectif (car, qui dit parfum plus ancien, dit possibilité accrue de créer une histoire, un lien avec...), les deux premiers survivent dans les votes.
Cet effet de saturation va être l’un des éléments déterminants du scénario utopiste, mais, je n’en dis pas plus...

 

Voici ma réponse Amalia, n’hésite pas, toi ou d’autres par ailleurs, à me donner votre point de vue, sur cette partie de la réponse ou sur d’autres interrogatins ou commentaires.
Je vous souhaite encore une belle poursuite de trajet avec la compagnie OpiVivium !
Opium

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