Bois des Îles
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
il y a 5 heures
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 5 heures
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 5 heures
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Chanel a toujours eu sur moi une influence à long terme. Je ne suis pour ainsi dire jamais tombé sous le charme d’un Chanel d’un seul coup (hormis peut être les numéros en générale n°5 n°19 et N°22). Un Chanel s’appréhende sur une durée longue et c’est comme ça que je les adore : à force de sentir, de ressentir, de découvrir toutes ses facetetes à force de patience.
Mais avec Bois des Iles j’ai eu un coup de coeur immédiat ! Dès que mon nez s’est approché, ce parfum m’a laissé une impression considérable ! Je venais juste de reposer le bouchon (aimanté d’ailleurs, chose que je trouve très judicieuse, classe, luxueuse), quand je me suis senti obligé de le rouvrir pour le pulvériser à nouveau sur moi.
La fragrance est d’une simplicité évidente au sens global du terme. Mais il se révèle particulièrement interessant quand on le détaille.
Le départ est fusant, frais et en même temps doux et soyeux si on puis dire ainsi. Il donne une perspective aérienne, et me fait penser à une danseuse qui saute les jambes en grand écart dans l’air si vous voyez ce que je veux dire : une impression d’envolée - lyrique - et en même une impression de douceur comme le tissu de sa robe de danse (côté douceur que l’on retrouve dans Vol de Nuit mais plus en effet fourrure : c’est le petit grain, dont je me sers de l’huile essentielle pour parfumer mes madeleines, c’était le conseil culinaire du jour offert par Jicky^^).
La suite est différente : l’évolution est entre douceur poudrée et senteur boisée. Bois des Iles : je comprend parfaitement mais sans savoir pourquoi. C’est pas comme si ma danseuse avait sauté trop haut et, tel dans un rêve, aurait changé de décor entre temps et se serait retrouvé les fesses sur du sable et un palmier entre les jambes ; mais ça se rapproche. Le côté rond du santal donne cette impression de voyage, tandis qu’une note poivrée - boisée plutôt masculine fait revenir dans nos esprit le côté européen. C’est ce qui nous rattache à notre chez nous presque.
Puis l’impression d’île est renforcé par ce que Jeanne décrit être le côté un peu gourmand : je verrais plus une facette ambrée, plus proche du baume. Une odeur très évocatrice du soleil. Je ne sens pas de fruit, mais hormis la pêche, la poire et parfois des notes évidentes, j’ai du mal à retrouver les notes fruitées.
Et en fond, je trouve un certain aspect... animal. Oui, un peu civette et musc. C’est très charnel et fondant. Une fin de journée au Soleil, avec une odeur de peau. Je sais pas vous, mais je trouve que la peau exposée au soleil dégage une certaine odeur une fois revenue à l’ombre. Sans dire que ce parfum sent cela, il y a une impression assez similaire, mais dans un effet un peu plus sec.
Je trouve ce parfum parfait pour l’automne ou le début de l’hiver, car sans être chaud et sans être froid, il donne une image un peu paradisiaque des vacances, tout en donnant une impression poudrée, charnelle et laisse un grand silage.
Une découverte !
Vive l’odorat !