L’Instant
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La maison Violet nous a habitués à des lancements de qualité, et celui-ci ne fait pas défaut.
il y a 2 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Je crois qu’il faut désormais accepter le fait que Guerlain ne fera plus à l’avenir des parfums aussi splendides et mythiques que par le passé.
L’instant ou Insolence effectivement, c’est presque du Guerlain, mais ça n’en n’est pas vraiment, pour reprendre tes mots, tout simplement car les choses étant ce qu’elles sont, Guerlain n’est plus une marque familiale et le marketing a pris le pas sur les seules préoccupations créatives (cf. ce que je disais dans les discussions qui ont suivi la review d’Insolence), en plus du fait bien sûr qu’il n’y a plus de parfumeur né Guerlain pour officier derrière l’orgue.
Qu’on le veuille ou non, LVMH a fait de Guerlain une marque grand public. La marque a par conséquent un devoir de résultat, ce qui veut dire qu’elle ne peut plus se permettre de sortir des parfums trop audacieux dans le cadre de ses grands lancements et se contenter d’un succès commercial modeste.
Cela étant dit, je pense que malgré ces contraintes évidentes, il n’est pas impossible de créer de bons voire très bons parfums et objectivement L’instant en est un.
Il est moderne oui, mais je ne trouve pas qu’il fasse si à la page que ça, tant il a une odeur qui, me semble-t-il, n’appartient qu’à lui. De plus, ses effluves ambrés et floraux s’inscrivent bien dans la tradition Guerlain et son sillage et sa tenue n’ont pas motif à faire rougir de honte ses illustres grands frères et soeurs.
Je suis loin d’être d’accord avec tout ce que fait la marque sous l’impulsion de LVMH, mais quand je sens des parfums comme L’instant et Insolence, je suis rassuré de me dire que la marque est encore capable de donner naissance à des fragrances qui tiennent la route et sont dignes de figurer au sein du catalogue de la marque.
C’est d’autant plus remarquable que l’on doit ses deux créations à un parfumeur à la base extérieur à Guerlain et faire du Guerlain sans en être un soi-même, ce n’était pas gagné d’avance, tant le cahier des charges à respecter est exigeant, puisqu’il faut réussir à allier tradition intrinsèque à la marque et modernité, afin de plaire aux connaisseurs comme aux néophytes... Autant dire que Maurice Roucel devait avoir une certaine pression sur les épaules !