Parfums à voir & à lire
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Désolée, je déteste Zola donc je n’ai lu aucun des romans cités plus haut.
Pour moi, le parfum m’évoque tout de suite la partie "Combray" dans "Du Côté de Chez Swann" de Proust. C’est bien évidement dans cette partie que se trouve la fameuse scène de la réminiscence avec la madeleine. Mais il y également de très nombreuses évocations olfactives, avec notamment les fameuses aubépines (qui évoquent dans le livre l’enfance de l’auteur), mais également le cabinet à l’odeur d’iris, les lilas du côté de Méséglise (le côté de chez Swann), et d’autres encore que je n’ai pas forcément en tête.
J’ai aussi associé une odeur à Odette Swann, un parfum poudré forcément, et l’Heure Bleue me semble parfaite
Après, il y a bien évidement Les Fleurs du Mal de Baudelaire, que j’associe à des odeurs ambrée, vanillées (mais aussi d’autres odeurs plus miasmatiques comme ChrisB), en partie parce qu’à l’époque où je l’étudiais, j’avais vaporisé un peu de L dessus, et donc j’associe mentalement cette note ambrée-vanillée aux Fleurs du Mal.
Et il y également le poème Roman, de Rimbaud
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, - la ville n’est pas loin, -
A des parfums de vigne et des parfums de bière.
...
Et à la lecture de ce poème, je sens l’odeur des tilleuls (une de mes préférées - je regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de parfums qui contiennent cette note) dans l’air chaud du début de l’été.