Parfums à voir & à lire
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 8 heures
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)
il y a 8 heures
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
il y a 8 heures
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Désolée, je déteste Zola donc je n’ai lu aucun des romans cités plus haut.
Pour moi, le parfum m’évoque tout de suite la partie "Combray" dans "Du Côté de Chez Swann" de Proust. C’est bien évidement dans cette partie que se trouve la fameuse scène de la réminiscence avec la madeleine. Mais il y également de très nombreuses évocations olfactives, avec notamment les fameuses aubépines (qui évoquent dans le livre l’enfance de l’auteur), mais également le cabinet à l’odeur d’iris, les lilas du côté de Méséglise (le côté de chez Swann), et d’autres encore que je n’ai pas forcément en tête.
J’ai aussi associé une odeur à Odette Swann, un parfum poudré forcément, et l’Heure Bleue me semble parfaite
Après, il y a bien évidement Les Fleurs du Mal de Baudelaire, que j’associe à des odeurs ambrée, vanillées (mais aussi d’autres odeurs plus miasmatiques comme ChrisB), en partie parce qu’à l’époque où je l’étudiais, j’avais vaporisé un peu de L dessus, et donc j’associe mentalement cette note ambrée-vanillée aux Fleurs du Mal.
Et il y également le poème Roman, de Rimbaud
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, - la ville n’est pas loin, -
A des parfums de vigne et des parfums de bière.
...
Et à la lecture de ce poème, je sens l’odeur des tilleuls (une de mes préférées - je regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de parfums qui contiennent cette note) dans l’air chaud du début de l’été.