Le Tabac Blond
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Un siècle après l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, trois experts explorent son influence sur le parfum.
il y a 12 heures
Bonjour Nez inexpert, Pour vous consoler, je ne saurais trop vous conseiller Vétiver Royal(…)
il y a 17 heures
J’ai enfin trouvé son remplaçant, Sauvage de Dior, qui n’a rien à voir au niveau fragrances, mais(…)
il y a 20 heures
Bonjour tristesse. On fait tout une smala d’un insignifiant village, dans un quasi-pays,(…)
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bain de tendresse
Bonjour Epidote,
Vous avez raison de rester dubitatif et prudent quand il s’agit de qualifier de vintage certains flacons anciens. Mon Tabac Blond date des années 90, je l’ai acheté (c’était pour moi à l’époque pure folie) en extrait dans son format gourde ou "porte-monnaie", expression déjà entendue plusieurs fois. Le temps n’a pas d’emprise sur ce merveilleux parfum qui est resté extraordinaire, et, est-ce possible, devenu encore plus beau - ou bien mon nez aurait-il évolué pour l’apprécier davantage aujourd’hui ?
Je vis une histoire d’amour avec les Caron depuis la découverte de Yatagan, il y a bien longtemps. L’adolescent que j’étais alors ignorait qu’il allait, au fur et à mesure des années, entrer dans un univers incroyable fait d’éclat, de poésie et d’envoûtement. Si je devais qualifier mes chers Caron, un mot me vient à l’esprit : leur profondeur. En Avion, Farnesiana, Or et Noir, Rose, Tubéreuse, Royal Bain, Pour un Homme, Le 3ème Homme, Bellodgia, Parfum Sacré, L’Anarchiste, Montaigne , L’Eau de réglisse constituent ma petite collection, à laquelle manquent les grands Narcisse Noir, Alpona, French Cancan, Infini et Pour une Femme, toutes senteurs dont j’ai gardé précieusement quelques échantillons. J’ai découvert récemment l’Eau de Caron des années, une miniature datant des années 80. Un pur délice, passé les notes de tête acidifiées.
Tous les grands classiques Caron qu’il y a 15 ou 20 ans certains qualifiaient de parfums de vieilles, ont aujourd’hui, me semble-t-il, donné bien des idées à certaines marques de niche qui n’hésitent pas à puiser leur inspiration dans la profondeur à la fois épaisse, ambrée, épicée, poudrée et veloutée qui caractérise de la marque ancestrale.
Je ne connais pas le travail de Jean Jacques à l’exception des 3 nouveaux Pour Un Homme et de Aimez-moi comme je suis, qui est un beau boisé, assez passe-partout mais finement exécuté.
Bon week-end. Au plaisir de vous lire encore sur Auparfum.