Vétiver
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 5 jours
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 5 jours
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 1 semaine
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Guerlain avait si bien défiguré Vétiver depuis une vingtaine d’années qu’on ne le reconnaissait plus. Cette période d’égarement est bel et bien terminée et je m’en réjouis : il semble que la marque ait profité du passage de Vétiver dans le flacon unique réservé aux parfums masculins pour lui redonner toute l’attention qu’il méritait.
Cet énième avatar de Vétiver n’est pas exactement un retour pur et simple à la formule d’origine. Indéniablement, il a perdu en âcreté depuis la fin des années 1990. Pour autant, il reprend aujourd’hui du corps, de la tenue et du chien. La valse entre le raide et le suave qui le caractérisait si bien se fait de nouveau entendre : c’est comme si, par l’ajout d’une note moelleuse en cœur (la coumarine ?) rappelant beaucoup le Sycomore de Chanel, Guerlain avait enfin trouvé l’astuce pour adapter Vétiver aux goûts du XXIème siècle sans le déparer de sa personnalité singulière. Le revoilà donc, avec son timbre de violoncelle chaud, net et puissant, équilibré et impeccable, plus séduisant que jamais. Un très grand parfum.