Uncut Gem, la masculinité musclée vue par Frédéric Malle
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Hier je découvrais Encelade, L’Iris de SMN et enfin, ce nouveau Malle, Uncut Gem, qui porte assez bien son nom. Je ne l’ai senti que sur mouillette et au poignet, je n’ai l’ai donc pas réellement porté. Sans leur ressembler, il m’a plu cependant, à la manière de parfums anciens tels que pêle-mêle Antaeus, Le 3e Homme, Elizabeth Taylor for Men, Paloma Picasso... Sans même évoquer son prix, je suis étonné des deux commentaires négatifs que récolte cette pierre brute, coulée dans une gaine de cuir qui elle-même a macéré dans un bain de plantes, d’épices, de résine... C’est brutal, c’est forcément mâle, caricatural, diront certains, mais les notes accrochent, et ça fait du bien là où ça passe ! Il fallait secouer cette marque un peu routinière, non ?, et je place cette pièce au-dessus de bon nombre de créations ( bien grand mot...) qui encombrent les rayons mainstream et qui se succèdent sans jamais rien apporter de foncièrement original. Roucel a fait des merveilles (ISM, 24, Faubourg, L’Instant (!), Tocade, Kenzo Air, Castelbajac, Hong kong Oolong...) Il a sûrement pensé son parfum, avant de le composer ou en le composant.
À la terrasse du café où nous nous sommes attardés en fin d’après-midi, j’étais constamment distrait par l’odeur plus que montante et addictive de cet Uncut Gem.