Sables
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 9 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour à tous,
Essayé il y a un mois, il m’a dérouté. J’y ai senti une note un peu réglisse, qu’en temps normal je n’aime pas trop.
Je lui ai laissé deux trois semaines avant d’y revenir et de prendre finalement une véritable claque. Du jamais vu pour moi, quelque chose de totalement nouveau, que je n’ai jamais eu dans ma collection.
Je suis finalement tombé très accro à cette odeur. J’ai toujours été un admirateur du travail de Jean-Claude Elena pour le réalisme qu’il arrivait à faire transparaître dans ses créations telles des cartes postales ou des tableaux impressionnistes.
Un de mes amis parle de poésie en évoquant les créations Goutal, et c’est véritablement avec Sables que j’ai compris où il voulait en venir. C’est effectivement très poétique.
Pour Annick, Sables c’est la Corse. Pour moi c’est ma jeunesse en Vendee, sur les côtes sauvages des Sables d’Olonne quand nous regagnions la voiture en fin d’après midi. Monter les dunes jusqu’à ces palissades en bois au sommet, avec ces fameuses immortelles calcinées par le soleil d’été. Le choc olfactif et mémoriel entraîné par ce parfum m’a bouleversé.
Je confirme ce qui est dit dans la critique, Sables n’évolue pas, il est simplement très polarisant et durant de nombreuses heures. J’en ai du mal à trouver le sommeil le soir quand ses effluves sont encore perceptibles jusqu’à tard dans la nuit. Te sentir, je veux encore te sentir...
très très belle création !