Choisir son parfum...
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 semaine
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 1 semaine
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 1 semaine
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Ha non, ce n’est malheureusement pas un cliché, j’en connais quelque chose. Je ne pense pas qu’elle a voulut généraliser, mais il est vrai que pour la plupart des jeunes, un parfum qui ne sent pas bon tout de suite n’est pas un bon parfum, pas pour eux. Quand on connait un peu le principe de la parfumerie (c’est tout un art, on peut le dire) on comprends qu’il faut laisser du temps au parfum, qu’il y a plusieurs notes qui se suivent et qui ne se ressemblent pas toujours (et ce, sur plusieurs heures en un seul pshitt ! la patience est mère de toutes vertues), que ça ne sent pas toujours pareil sur le papier, les vêtements ou la peau... juger un parfum sur ses notes de tête, c’est comme juger un livre sur sa couverture. Mais on ne peut pas demander à tout le monde de connaitre autant le milieu du parfum, ça c’est clair et net, et le marketing a été inventé pour les "aiguiller" en masse avec des principes de psychologie de magasine féminin.
Le problème avec les "chypres" classiques, c’est que les notes de têtes ne sont jamais attractives. C’est souvent désagréable. Même ceux qui portent des chypres ou des vieux parfums classiques reconnaissent qu’il faut un petit temps d’adaptation après s’être parfumé pour seulement ensuite pouvoir pleinement l’apprécier... Ce qui rend le plaisir d’autant plus intense, mais encore faut-il passer le premier pallier.
La jeune génération, auquel j’appartiens, mérite bien d’être affublée par des clichés du genre "impatience, plaisirs immédiats, société de consommation", ça s’applique en parfumerie aussi. Les commerciaux l’on bien compris : les nouveaux chypres "modernes" sont bien à notre image et correspond bien à nos goûts : les notes de tête deviennent plus fruitées (pour saliver tout de suite) mais si on change le début, logiquement la fin en subit les conséquences car certaines odeurs "désagréables" des vieux chypres en tête, en s’atténuant un peu, contribuent à créer d’autres notes en se fondant aux autres pour créer quelque chose de subtile. Les esters de fruit qu’on utilise beaucoup maintenant n’ont pas toujours les mêmes possibilités d’association... d’où peut-être, la qualité "moindre" des chypres modernes d’après les critiques.
Enfin bref, je m’égare, à la base je voulais dire à Dau que j’aimais beaucoup la façon dont se déroulent olfactivement ses années ! (je suis moi aussi adepte du vert quand il fait froid, mais seulement quand je suis de bonne humeur !)