Arpège
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
hier
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Le confinement me permet de redécouvrir de vieux flacons oubliés, rangés tout en bas, au fond de mon armoire. Hier soir, je retrouve, bien cachée dans l’obscurité, la petite boule noire et dorée d’Arpège, achetée il y a plus de dix ans...
OMG, comment ai-je pu négliger cette merveille ! Peut-être le trouvais-je à l’époque trop puissant, trop compact ? Plus familier aujourd’hui des grands féminins aux notes de tête tonitruantes, celles qui font un peu peur aux hommes ;-), de parfums tels que Bandit, Fracas, Habanita, Calèche, Paloma Picasso, Gold pour femme d’Amouage, Coco, les Lauder etc., plus familier donc de ces chefs-d’œuvre, j’abordais hier mon vieux Lanvin avec un nez nouveau. Après les aldéhydes du départ s’épanouit rapidement le plus magnifique des bouquets floraux (rose, jasmin, ylang-ylang, iris...), vraiment somptueux, beau à pleurer. Le fond à lui tout seul mériterait l’appellation de chef-d’œuvre, paradoxalement aussi distingué que sensuel. Mon parfum s’est-il bonifié avec le temps ? je n’ai jamais trouvé cet Arpège plus crémeux, moins hautain et d’une élégance plus abordable. Rebecca Veuillet-Gallot le qualifie de " pendant nocturne, hivernal, du N° 5". Bien vu : c’est ce côté sombre d’Arpège qui me fascine et m’enchante. Aussi je m’approprie sans complexe ce grand féminin, mais rien qu’à la maison...