Arpège
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Le confinement me permet de redécouvrir de vieux flacons oubliés, rangés tout en bas, au fond de mon armoire. Hier soir, je retrouve, bien cachée dans l’obscurité, la petite boule noire et dorée d’Arpège, achetée il y a plus de dix ans...
OMG, comment ai-je pu négliger cette merveille ! Peut-être le trouvais-je à l’époque trop puissant, trop compact ? Plus familier aujourd’hui des grands féminins aux notes de tête tonitruantes, celles qui font un peu peur aux hommes ;-), de parfums tels que Bandit, Fracas, Habanita, Calèche, Paloma Picasso, Gold pour femme d’Amouage, Coco, les Lauder etc., plus familier donc de ces chefs-d’œuvre, j’abordais hier mon vieux Lanvin avec un nez nouveau. Après les aldéhydes du départ s’épanouit rapidement le plus magnifique des bouquets floraux (rose, jasmin, ylang-ylang, iris...), vraiment somptueux, beau à pleurer. Le fond à lui tout seul mériterait l’appellation de chef-d’œuvre, paradoxalement aussi distingué que sensuel. Mon parfum s’est-il bonifié avec le temps ? je n’ai jamais trouvé cet Arpège plus crémeux, moins hautain et d’une élégance plus abordable. Rebecca Veuillet-Gallot le qualifie de " pendant nocturne, hivernal, du N° 5". Bien vu : c’est ce côté sombre d’Arpège qui me fascine et m’enchante. Aussi je m’approprie sans complexe ce grand féminin, mais rien qu’à la maison...