Parfum & confinement : racontez votre quotidien
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 3 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bizarrement, moi qui étais si volage en matière de parfums, je n’en ai gardé que trois depuis le début du confinement, un surtout : le cri de la lumière de Parfum d’Empire. C’est mon parfum doudou, mon antidépresseur quotidien. J’en use et abuse et vois mon flacon se vider avec inquiétude. Il faudrait peut être en faire un stock, comme pour les pâtes. Désolée, en ce moment, pour moi, j’j’ai honte, mais c’est un produit de première nécessité, pour ne pas sombrer dans l’angoisse et le chagrin de ne plus voir et toucher mes petits enfants. Dire qu’avant ce satané confinement, je n’aimais que les parfums à l’oud ou au patchouli ! Les deux autres parfums qui trouvent grâce à mes yeux certains jours sont l’extrait de parfum Oud de Kurdjian et Ganymède de M. À. Barrois.
Je crois que je vais définitivement m’en tenir à ce trio dans un éventuel après-confinement : ils m’auront tellement aidée à dépasser l’angoisse et la peur de mourir...