Parfum & confinement : racontez votre quotidien
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 14 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour à tous,
Comme Dilettante, je refuse totalement le laisser-aller. Bien au contraire ! Pour faire un pied de nez à la sinistrose ambiante, je me pomponne peut-être encore plus méticuleusement que d’ordinaire. Après tout, je ne perds plus un temps considérable dans les transports. Donc je peux soigner mon maquillage que je bâcle d’ordinaire quand je n’en fais pas purement et simplement l’impasse. N’oubliez pas : nous passons un temps considérable avec nous mêmes et, pour les plus chanceux, nos proches. Soigner son apparence, son hygiène, son odeur, c’est une marque de respect de soi et des autres. Je calque le choix de mes parfums sur la saison, mon envie de douceur du moment. Donc plus que jamais des parfums enveloppants, doux : les grands ambrés fleuris épicés tels l’Heure bleue, des chypres opulents tels Mitsouko, de tendres vanillés non dépourvus de caractère tels Habanita Cologne ou Virgile, bref des parfums bijoux qui embellissent la vie et y apportent leur magie séductrice. Dans les moments difficiles, pour conjurer le mauvais sort, la futilité sophistiquée des parfums ne m’a jamais autant paru essentielle. Cela dit, je rejoins ceux d’entre vous qui les jours d’affliction ne portent aucun parfum pour ne pas les associer au malheur et au chagrin traversé. Le parfum, c’est la Vie ! Vive l’odorat !