Le Jardin retrouvé, précurseur de la parfumerie indépendante
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 9 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Tout d’abord merci à Auparfum de m’avoir permis de découvrir ces parfums. La découverte fut longue car je me suis obligé à porter chaque parfum au minimum un jour pour pouvoir me faire une idée juste.
Je ne connaissais pas cette marque, pionnière de la niche, alors que je m’intéresse depuis très longtemps à la parfumerie de niche, avant même qu’on la nomme « de niche ». J’ai connu dans les années 80 Diptyque grâce à l’Eau Lente que portait une connaissance de mes parents… J’ai découvert à mon adolescence dans les années 90 Annick Goutal en portant l’Eau d’Hadrien et L’Artisan Parfumeur en portant Premier Figuier.
Pourquoi étais-je passé à côté de cette marque du siècle passé ?
Les illustrations sur les emballages des échantillons reçus sont jolies, soignées, elles invitent à la découverte des fragrances.
Les parfums en eux même sont également jolis, soignés, polis mais malheureusement pas inoubliables. J’ai eu beaucoup de mal à savoir quoi en dire. Je trouve qu’ils manquent de personnalité et d’originalité :
Cuir de Russie : Très classique, un cuir fleuri très bien fait, sans surprise mais sans doute mon préféré. La tenue est bonne, il évolue peu, il est confortable.
Verveine d’Été : Très Cologne, classique, agréable, avec une tenue plus que légère. J’ai très vite oublié dans la journée que je le portais.
Eau des Délices : Une autre eau de Cologne qui se chypre légèrement dans le fond. Les agrumes sont très naturels. L’ouverture est donc agréable mais la suite est assez générique.
Tubéreuse Trianon : Une tubéreuse très bubble-gum en ouverture et bizarrement très discrète ensuite, peu de sillage. Je suis fan de tubéreuse généralement, là je suis resté sur ma faim.
Oriental Sans Souci : Joli également. Que dire de plus ? Je ne sais pas, il me rappelle beaucoup de parfums orientaux.
Sandalwood Sacré : Je n’ai pas compris pourquoi ce parfum s’appelait « Sandalwood sacré ». c’est le petit grain et le patchouli qui ressortent à mon nez.
Les parfums testés sont dans l’ensemble bien construits, discrets, avec peu de sillage et de tenue. Je n’ai pas reçu de compliments en les portant.
Ces parfums, bien que je reconnaisse qu’ils soient bien faits, ne me procurent pas d’émotion. Je n’ai pas bien compris s’il s’agissait d’anciens parfums de la marque réédités ou de nouvelles formules... Un peu des deux je crois. S’il s’agit d’anciennes formules, je peux comprendre que la marque n’ait pas eu autant notoriété au siècle passé que des marques comme Diptyque, L’Artisan Parfumeur, Annick Goutal qui, qu’on les aime ou pas, se démarquaient et imprimaient leur style.