Tubéreuse Criminelle
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 11 heures
« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse », disait Musset. J’ai découvert Marlou dans ma(…)
il y a 3 jours
Great but I’m not into insecure Beta men with a Trump’s fellatio syndrome
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Richesse de la polysémie ! On a beau me dire que les professionnels utilisent ce nom, rien à faire : "jus" fait immédiatement surgir dans mon esprit la cuisson du rôti, le coup de jus des deux doigts dans la prise, le jus de chaussette du café trop clair ... Au fond, c’est ce que j’aime le plus dans la parfumerie : cette alliance perpétuelle du grotesque et du sublime. Oui, un parfum peut nous déchirer l’âme et le coeur, nous ramener au "vert paradis des amours enfantines", susciter des émotions esthétiques aussi puissantes que le Stabat Mater de Pergolèse ou un autoportrait de Rembrandt, rendre plus habitable ce monde difficile. Et oui, le parfum est aussi un marqueur social, un signe de la richesse (réelle ou fantasmée ) des consommateurs que nous sommes. C’est précisément lorsque ces deux caractéristiques se rencontrent que le parfum est le plus émouvant. J’éprouve toujours une grande tendresse quand, derrière l’adulte sérieux qui revendique crânement l’achat d’un produit ruineux, invisible et volatil,se devine le petit garçon ou la petite fille à la recherche impossible du philtre rare et magique qui rend unique, indestructible, irrésistible.