Qui est propre, qui est sale ?
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 12 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Haha. Il me revient cette blague du film "Les valeurs de la famille Addams".
Lors d’un diner au restau, Morticia parle à Debbie, la nounou sexy. Elle vante Fétide comme ayant étudié en Europe. Debbie s’enthousiasme "la première fois que je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé qu’il venait d’Europe". Et Fétide répond, offusqué : "pourtant j’avais pris un bain !".
En fait, dans tous les dessins animés et les films américains, on transforme les personnages français déplaisants en italiens à la traduction. Pépé le putois EST français. Le chef dans "La petite sirène" est français (je crois). La liste des exemples est très longues.
Je ne sais pas d’où ce cliché leur vient, ni ce qui l’entretient. Pourquoi associer les "continentals" à des gens à peine sorti du moyen-âge ? Serait-ce un sentiment anti-français chopé aux anglais, issu des guerres napoléonienne (Napoléon utilisait beaucoup de cologne) ? Ou un truc récent, qui vient du courant hygiéniste. Les français ne se laverait pas parce qu’ils sont plus individualistes, existentialistes, ils résistent à la pression sociale et on leur envie presque ce culot ? Par exemple les américains se plaisent à raconter que les femmes françaises ne s’épilent pas (ni les aisselles ni les jambes).
Inversement, il y a eu la vague du succès de librairie "pourquoi les françaises ne grossissent pas". On est l’objet de fantasmes. L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à côté. En fait l’écrivaine n’avait connu que les beaux quartiers parisiens, où la grossophobie est plus marquée. Il n’y a pas de quoi être fier de ça, et le livre de Gabrielle Deydier les a beaucoup rassuré sur ce point.