Idylle
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Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
il y a 3 jours
Bonjour, je vais commencer par dire un grandissime merci à cette page qui vient de m’apporter(…)
il y a 4 jours
Winter’s Spring est une reprise en plus floral et moins éphémère de Summerbykenzo, mon parfum(…)
il y a 6 jours
Bonjour à tous, Je rejoins le point de vue de jle - qui remonte déjà à plus de 14 ans ! Osmanthe(…)
Jeu d’Hombre
Amande complète
Suave qui peut
C’est vrai qu’on est parfois injuste.
Pourquoi est-ce que je trouve des circonstances atténuantes à, par exemple, Carat de Cartier et pas à Idylle ? Dans les deux cas il y a un travail sur le vide, et une très faible intensité olfactive, au profit d’un effet global satiné.
Pourtant, avec Idylle, j’ai vite dit que l’empereur est nu. (Bon, j’ai aussi dit qu’avec Carat on en avait pas pour son argent vu l’intensité).
Je trouve Carat assez clair dans son déroulé et ses intensions. Avec Idylle j’ai toujours du mal à détecter quoi que ce soit, sauf l’accord de fond. C’est quand tout le fluff est retombé, il y a une microscopique rose blanche, qui fait très naturelle, avec une microtouche de tonka, et ça fait Guerlain chez les liliputiens.
Les deux sont remarquables techniquement, y’a du skill.
Sauf que Idylle fait redite sur les néo-chypre (Lovely de Sarah Jessica Parker ?). C’est faire du moins disant, alors qu’on en attendait beaucoup de Guerlain et de Thierry Wasser. Comme le parfum ne s’ouvre pas j’ai trouvé ça étriqué comme parfum, et cynique comme démarche commerciale. Et il fallait applaudir ? C’était "les habits neufs de l’empereur".
Tandis que Carat, c’est comme L’envol : On n’attendait rien, et Mathilde Laurent arrive à faire quelque chose de nouveau avec des ingrédients ultra rabâchés, répandus, et bon marché. (éthyl-vanilline, violette, coumarine, etc...) J’ai pas envie de le porter mais ça force l’admiration ! Et j’apprécie la sincérité.
On dirait qu’elle prend une poignée d’ingrédients, et qu’elle arrive à les articuler comme des rouages de montre suisse. On obtient des petits automates qui font des petits mouvements.
(L’envol : un accord nouveau et compact qui sent tour à tour la vanille cuirée, la violette, la levure et le pain qui cuisent) (Carat : une bulle de savon qui flirte avec le floral, le nacré, le satiné, la fraîcheur, puis un final un peu cacao. Le tout sans rappeler un parfum existant, un produit d’entretien, ou un parfum discount.
Est-ce que tu as senti l’extrait d’Ydille ? Il y a plus d’euros *ahem* de roses dans la formule, et cette sensation de densité de vapeur blanche qui semble caractériser cette création. Je ne l’ai pas assez porté et apprivoisé en extrait, et je serais très curieux d’avoir l’avis d’autres personnes