Arizona
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
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Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Pour se faire entendre dans la cacophonie des lancements, il ne faut pas hésiter à sortir des annonces tonitruantes et exagérées. C’est la pub, c’est de bonne guerre. L’ennui, c’est le retour sur terre quand on découvre le parfum : où sont les mannequins subjugués par mon charme ? Pourquoi ne me transformè-je pas en homme d’affaires à avion privé, en femme fatale ou en princesse Disney ? Pourquoi, en fermant les yeux, ne suis-je pas transporté dans les jardins de Babylone, les calanques ou le Taj Mahal ?
Dans le cas d’Arizona, dont on nous clamait qu’il n’était guère moins que révolutionnaire, la redescente est, comme il fallait s’y attendre, non climatisée. Voilà un floral fruité de plus, trop suave, trop gentil. Même si on n’a jamais senti exactement ce mélange-là, le terrain est familier et ce n’est pas celui de l’état en question.