Serge Lutens inaugure ses Eaux de Politesse avec l’Eau d’armoise
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C’est le plus archaïque des parfums et pourtant, à ce jour, celui qui exprime le plus clairement son sens – le sacré – à travers le monde.
hier
J’avoue avoir du mal à suivre le raisonnement. Mais puisqu’on ne peut rien dire, je vous souhaite(…)
Collection 2047
Lumière soyeuse
Faux classique
Quelle idée ce bouchon... Autant il a son charme sur les flacons noirs, autant ici on dirait que le flacon s’est emmanché sur un flexibles de douche. Quand j’ai vu ça, je me suis dit "bon, pas de jugements hâtifs", et puis quand la vendeuse de Lutens a annoncé les fragrances, j’ai pris un peu peur : Gris clair, Santal Blanc, des eaux ? "Oui ils ont été légèrement reformulés pour rejoindre la collection". S’en est suivi sueurs froides et déglutition difficile au moment d’attraper en tremblotant la magnifique touche-origami du nouveau Santal Blanc, et malheureusement mes craintes n’étaient pas infondées : le jus a été remanié et dilué pour être plus "léger", moins floral, plus "boisé"... La tenue est évidemment sans commune mesure, et le santal lacté que je prenais plaisir à sentir s’installer par le passé s’est tout bonnement... "éclipsé", comme dirait le communiqué de presse. En fait ce nouveau Santal Blanc ressemble pour moi plus à une version light de Upper Ten de Lubin (nouvelle version).
Ces eaux portent bien leur nom, j’ai eu une réaction "polie". Par contre, une aberration déconcertante subsiste : on trouve encore (et heureusement) chez Lutens Santal Blanc, Gris Clair et Fleur de citronnier en flacon cloche à 190 € les 75 ml et donc désormais trois parfums ayant le même nom mais pas la même qualité à 120 € les 100 ml. Je ne sais pas si Lutens se cherche une nouvelle clientèle, mais ce qui est sûr c’est que l’ancienne a de quoi être confuse...