Cornaline
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Je porte et découvre depuis ce matin ce Cornaline au doux nom de conte de fée, telle une légende bretonne. J’ai l’esprit (relativement) neuf et me suis abstenue de relire la fiche qui accompagne la Box.
Pas d’influence possible autre que mon expérience de Grimoire et Incarnata. Dès les premières secondes, la patte Anatole Lebreton, reconnaissable entre toutes, est bien là : mélange assez puissant d’herbes sèches, minérales et un peu iodées. J’avoue : je peine à identifier les notes parfumées mais c’est une vision qui très rapidement s’impose à moi : corail séché, à la matière friable et délicatement colorée, posé sur une roche blanche, brute, puis un coquillage façon Odilon Redon, aux délicatesses rosées de nacre. Le tout sur fond rocheux, sec, râpeux, un rien salé. Au regard des parfums d’aujourd’hui, c’est très original. Mais la signature Lebreton est si forte que je suis partagée entre admirer l’impression produite et ... trouver que tout cela a un air de déjà senti sur un thème bien connu chez son auteur.
Le risque est là : à exploiter le filon de la senteur brute, minérale, d’herbes sèches balayées par les embruns, Anatole Lebreton, un peu comme Ellena et ses jus transparents axés sur quelques notes, risque de tourner en rond autour d’un même thème, fusse brillamment. Je viens de relire l’article de Jeanne : Diable ! Je reste songeuse, incapable de faire le lien entre mon ressenti et la composition exposée en détail. Je ne reconnais rien ! Quoiqu’il en soit,
Cornaline reste une jolie découverte, plutôt doux produit sophistiqué de la mer en notes de tête, que parfum de peau, du moins dans les premiers temps. L’alchimie avec celle ci se fait enfin, au bout de plusieurs heures. Ouf ! Finalement, Cornaline se mérite. Et finalement, j’y vois un peu la descendante lointaine mais toujours rosée d’un Dune, moins chaud, moins oriental, mais assurément fille de la mer.