Mathilde Laurent : « Avec l’Heure perdue, je voulais créer un parfum chimique avec une impression de parfum du XIXe siècle »
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
hier
Très bonne nouvelle, effectivement ! Le prochain hiver sans avoir Ozkan m’aurait paru bien(…)
il y a 6 jours
Bonjour à tous, Amateurs des parfums Sylvaine Delacourte, réjouissez vous ! Alors que(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Bonjour Garance !
Est-ce que je peux me permettre de vous donner un conseil ? Débranchez votre cerveau, allez sentir cette onzième heure, laissez la parler d’elle-même. Peut-être sa valeur intrinsèque non pas en tant que "manifeste" mais en tant que simple parfum saura vous convaincre. On peut être séduit -ou non- par le discours révolutionnaire (même si au final il ne l’est pas tant que cela), mais ce qui compte, c’est finalement quelque chose de très organique : quand je le sens, ce parfum, est-ce que je suis transporté-e ? Est-ce qu’il est beau ? Est-ce qu’il me donne envie de rire, de pleurer, de partir en vacances, d’aller en Russie, au Maroc, au Tibet ?
Et c’est là que le parfum prendra toute son importance. Un parfum synthétique ne sert à rien s’il n’est pas appréciable pour ce qu’il est, qu’il l’est seulement pour ce qu’il représente. Mais si à l’inverse, il se révèle tout aussi évocateur qu’un parfum "naturel" (kof-kof), s’il déclenche la même réaction émotionnelle, qu’il génère la même passion, alors c’est une victoire, qui ouvre un nouveau champ de possibilités et de liberté, pour le parfumeur comme pour le perfumista.