Les Roses
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
hier
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
hier
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 4 jours
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Longtemps je me suis éloignée de la rose et ne jurais plus que par les fleurs blanches. Voire même avec Tulipe de Byredo. La description de la maison Huygens m’a rassurée : a priori, je n’aurai pas une indigestion de rose loukoumesque. Déjà le nom Les Roses était engageant : on n’allait pas me parler d’autres choses comme écrivait Victor Hugo. Pas de sucre de foire, pas de pomme d’amour rose bonbon, ni d’esprit barbe à papa ici mais bien d’abord un bouquet twisté par une effervescence d’agrumes avec pointe de gingembre. Avec le temps, la roseraie avec un fond de sous-bois printanier s’impose. Oui, le soleil d’hiver peut se tromper parfois et vous transporter jusqu’à la saison prochaine. En fin de journée, la promenade fait place à un voyage vers un temps où les parfums étaient plus sages et moins dispersés, plus authentiques et moins marketés. Me voilà réconciliée avec la rose. Et les vers du poème Premier mai de Victor Hugo retrouvent leur charme d’origine : celui de la rose subtile du printemps qui annonce l’éveil de tous les sens. "Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses. Je ne suis pas en train de parler d’autres choses."