Jardins de Bagatelle
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Une polyphonie de notes froides et chaudes qui anime la spiritualité dogmatique de l’encens.
hier
Je l’ai acheté sur un coup de tête (ou plutôt de nez !) et en 75 ml. Je ne sais pas ce qui m’a(…)
hier
Un coup de cœur depuis sa récente découverte ! Un chypré fruité, je suis fan de cette note de(…)
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Il est étrange de constater que ce qu’on n’appréciait guère adolescente peut révéler quelques décennies plus tard un charme inattendu. Jardins de Bagatelle en est pour moi l’exemple le plus criant. Ado, je le trouvais quelconque, déjà vu, sans autre personnalité que le signe représentatif du style BCBG distinctif - à l’époque - de Guerlain. Je lui préférais mille fois l’énigmatique, exotique et très séduisant Samsara objet de toutes mes convoitises, mais que je n’aurais osé approcher tant il incarnait à mes yeux une féminité capiteuse et épanouie, très imposante, qui ne me ressemblait pas et que j’aurais été incapable d’assumer. Et voilà que je porte depuis ce matin ce Jardins de Bagatelle qui m’occupe l’esprit depuis quelque temps. Et là, c’est le choc : oui, il est sans doute un chouia moins puissant que dans mon souvenir (reformulator est sans doute passé par là !). Mais quel magnétisme ! Cet opulent bouquet de fleurs blanches est bien autre chose qu’une banale floralie. Il n’a rien d’innocent mais répand de riches senteurs (vertes, fleuries, boisées et un rien fruitées) parmi lesquelles -comme l’écrit Jeanne - l’imposante tubéreuse se fait caméléon en prenant des accents de noix de coco affirmés. Où comment un bouquet floral peut faire saliver, alors que les prétendus parfums gourmands ne font que m’écoeurer... Un régal qu’il me semble découvrir alors que je l’ai senti des milliers de fois sans bien le comprendre. Magie de l’odorat ou du temps qui passe ... moi qui étais plutôt ces derniers temps dans un "trip" chypré cuiré. ..