Habanita
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 3 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 3 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 4 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Bonsoir,
Une merveille, que j’ai sentie pour la première fois sur un homme, il y a environ 20 ans. J’ai essayé de le porter à l’époque, mais je pense que j’étais trop jeune... J’ai donc laissé passer un peu de temps, et j’ai retenté l’expérience. Toujours la même fascination, toujours cette même impression de remonter le temps, et surtout le plaisir égoïste de ne pas le sentir à tous les coins de rue.
Mais je pense qu’Habanita et moi, c’est "je t’aime, moi non plus". C’est un peu comme un amant beau, sombre, mystérieux, ensorcelant, mais...trop collant ! Ou encore ce même amant que forcément, on a envie de présenter à tout le monde (pour les mêmes raisons) mais que personne ne supporte. Je l’aime, pourtant ! Mais lorsque je le porte (j’ai essayé tous les dosages), il se rappelle à moi toute la journée en m’envoyant de trop encombrants sms olfactifs : "tu m’aimes ?", "tu fais quoi, là ? Tu penses à moi ?", "vivement ce soir, qu’on passe la soirée ensemble"... Mignon dans l’absolu, mais vite pénible quand c’est toutes les 4 minutes 30, au travail. Au travail ou dehors, c’est plutôt "il est beau ton nouveau mec, mais qu’est-ce qu’il est lourd !".
Bref, Habanita, pour moi, ça reste mon amant caché, celui qu’on ne garde que pour soi, qu’on ne présente pas aux amis, ni à la famille (il ne sera jamais le "gendre idéal" aux réveillons de Noël), celui avec lequel on se livre sans pudeur aux plaisirs de l’alcôve, l’odeur des corps se mêlant à celle de la cire des bougies qui coulent...
Un jour, peut-être, je le montrerai à tout le monde, sans peur des qu’en dira-t’on. Un jour, peut-être...
Curieusement ce soir, en fouinant dans mes "antiquités", je suis retombé sur un vieux flacon d’extrait de Must de Cartier (qui doit mûrir dans mes cartons depuis une vingtaine d’années), et qui, au premier pschitt, m’a soudainement évoqué Habanita. Mais un Habanita plus sage, un peu plus arrondi dans les angles. Peut-être qu’avec Must, je pourrai oser exhiber mon Habanita ! Affaire à suivre...