Tobacco Vanille
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 4 heures
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Mr Ford se fait du pognon à nos dépens, mais en beauté. Aïe, le prix ! Tout d’abord, on se dit, voici un parfum qui répond littéralement au nom qu’il porte, du tabac qui embaume la pipe que vient gainer une vanille dans sa brune couleur d’origine, non point celle qui est crémeuse et battue comme dans un velouté que l’on retrouve d’habitude ailleurs. C’est un parfum viril, mais d’une virilité qui, enfin, aime les hommes et ne cherche pas à leur vriller les narines comme le font tant de jus destinés à la pauvre gente masculine que nous sommes. Sur ma peau, je distingue une subtile note d’apothicaire faisant le pont entre les deux composants principaux ; je la sens comme une petite goutte huileuse d’amande amère coulant d’une vieille fiole. Tobacco Vanille est un parfum peu bavard ; il va droit au but. Son élégance a la force d’un carré dont les angles s’arrondissent au contact des délices qu’il distille. Un parfum à porter en hiver, sur sa peau et sur des étoffes sobres et foncées.