Quel parfum portez-vous ?
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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
il y a 20 heures
Les parfums que tout le monde peut sentir oui... J’ai aimé ce site decouvert en 2015/16 car j’ai(…)
hier
Plus de treize ans après la disparition de Mona Di Orio, c’est au tour de la maison de parfums(…)
hier
Moi aussi suis inquiet, de plus pas de commentaire sur un parfum que tout le monde peut sentir(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Bonsoir, Tamango, je découvre depuis peu cette vaste et complexe famille de féminins datant de la fin des années 80 ou du début des années 90. On passait de parfums surpuissants (Opium en tête)à des compositions plus subtiles, plus souples. Oui, la parenté avec entre autres Ysatis qu’évoque si justement Anna, me paraît évidente. Cependant Ysatis me semble à la fois plus vert, plus irisé et peut-être un peu plus sec, un rien strident (je veux hérissé de tant de notes !), plus autoritaire aussi, même si divinement animalisé, alors que le N°4 de Jill Sander (1990) se fait rapidement plus rond, plus harmonieux, plus sensuel, et à mes yeux, plus intelligemment félin. J’ai cependant récemment acheté un 50 ml d’Ysatis. Je ne trouve pas la personnalité de ce N°4 aussi écrasante que celle d’Ysatis ou d’Opium, ni sa tubéreuse aussi dévastatrrice que celle d’un Jungle par exemple. Ysatis démarre en trombe avec des aldéhydes et des agrumes bien reconnaissables, il développe ensuite des notes vertes qui s’animalisent progressivement (narcisse, et pour moi, comme une odeur de jacinthe en fin de vie ou de cœur de tulipe) quand le Jill Sander se baume, s’épice, se poudre et s’orientalise tout en finesse. Parfum au caractère marqué certes mais sans agressivité. On pourrait évoquer, comme Anna le fait, une filiation avec l’élégant Boucheron de Boucheron (1988), nettement plus fleur d’oranger mais le fond nous plonge dans un état de volupté bien différent. Vous connaissez le Boucheron, j’imagine. Avez-vous déjà testé le solaire et si souriant Van Cleef de Van Cleef 1993, sans tubéreuse, me semble-t-il, (belle critique sur Auparfum) et bien évidemment le superbe 24 Faubourg (1995). Mais nous voilà loin du Jill Sander que je porte depuis 4 jours sans me lasser - et que bon nombre de mâles devraient visiter de temps en temps... Les parfums n’imposent aucune frontière ! Seuls les distributeurs le font. À notre plus grand dam ! Bonne soirée.