Florentina
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Rencontre avec le parfumeur et fondateur de la marque L’Entropiste, lors du lancement du dix-neuvième numéro de Nez, la revue olfactive.
il y a 10 heures
Je porte Mandi Rhubi depuis quelques jours et c’est un véritable enchantement : hespéridée, verte(…)
Bain de tendresse
Mimosa bleu
Eau archangélique
Voici la question que je me suis posé après avoir testé Florentina : "Quel intérêt y a-t-il à refaire L’Heure Bleue en moins bien et en plus cher ?"
Je n’ai pas trouvé de réponse. Mais je suis sûr d’une chose : je n’échangerais pas dix flacons de Florentina contre un seul de L’Heure Bleue, fût-ce une miniature.
Quant aux autres jus de la collection Musc, je préfère être bref tant ils m’ont déçu.
Lilylang et Smeraldo n’ont aucun intérêt. C’est générique et sirupeux, surtout le premier.
Les deux autres sont à peine moins ratés. Helicriss ne rend pas justice à l’immortelle. C’est froid, sec, aseptisé. Une immortelle chichiteuse et pusillanime qui, ne voulant choquer personne, en oublie de plaire. Dovana sent la crème anti-rides et ne saurait se mesurer aux plus dignes représentants de sa catégorie - les poudrés/floraux boostés à l’héliotropine. Pour sept fois moins cher, l’Héliotrope Blanc de L.T. Piver, sensuel en diable, a tellement plus de tendresse à prodiguer.
En somme, outre l’audace créative qui lui fait cruellement défaut, c’est sans doute ce qui manque le plus à la collection Musc : une vraie tendresse.