L’Eau des Merveilles entre ciel et mer
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Quand je vous lis, chère Jeanne, je sais pourquoi j’aime Auparfum.
J’aime ce site parce que vous n’avez pas censuré ma fanfaronnade.
J’aime ce site parce que votre réponse est la sagesse même.
Et j’admets volontiers qu’Auparfum a déjà assez prouvé son indépendance pour ne pas avoir à le faire en des circonstances aventurées.
Et puis, même le comportement d’Hermès est pardonnable. Préserver son indépendance, cette maison sait aussi ce que cela veut dire. Quand on se bat chaque jour contre les tentatives de prise de contrôle d’un géant dont l’acronyme commence comme Luxe et se termine comme pouaH, cela rend méfiant. Avec Cartier, Hermès est la seule enseigne mainstream qui ose encore mettre sur le marché des parfums audacieux, créatifs, échappant à la médiocrité ambiante, la seule à tenter de tirer le goût du grand public vers le haut plutôt qu’à le suivre.
Alors, s’ils veulent faire respecter le plan média de leur prochain lancement, ils en ont bien le droit. Ils gagneraient juste, semble-t-il, à en mieux définir le calendrier.