Fleur d’oranger intense
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Un premier échantillon qui ne m’est pas parvenu, mais un second qui vient d’arriver, merci à vous, Auparfum et Fragonard…. et puisqu’il me faut critiquer, je me lance....
Le nez sur l’enveloppe, et déjà, me voilà partie au milieu …. des orangers !!! L’auriez-vous deviné si je ne l’avais pas dit ?
Un soupçon sur mes poignets et me voilà en mai, à Séville, non pas à l’aube où les fleurs sentent peu, mais vers 5 heures du soir, passant devant l’Hôpital de la Charité, dont les arbres croulent encore sous les rutilantes oranges amères. Les feuilles vert sombre, brillantes et sévères, avec entre elles des fleurs, blanches, cireuses, étoilées, embaumant, l’odeur s’enroulant autour des passants comme des rubans satinés. Entre les orangers, quelques jasmins qui essaient de rivaliser, mais restent en deçà, en douceur… quelques chats traînent, alanguis dans les senteurs. C’est ça, Fleur d’Oranger Intense. Un voyage vers Séville, vers mon jardin d’autrefois, à Kairouan, vers les bigaradiers sucrés de ma terrasse d’ici, au soleil, couverts d’abeilles zinzinantes.
J’ai mis la carte parfumée dans la main de cire qui porte mes clés dans l’entrée et ceux qui passent tournent la tête, s’arrêtent un soupçon d’instant, figés, narines frémissantes, questionnent. Trop bon !
Que dire de plus ? Pour moi, ce n’est pas un parfum d’enfance, ce n’est pas un parfum de pâtisserie, même si on peut le dire sucré, c’est un parfum sensuel, charnu, coloré, doré, lumineux, qui dure, un parfum lisible dont le texte se module avec puissance pour un très grand plaisir.