It was a time that was a time
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Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
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Amande complète
Suave qui peut
Fleur de bonne humeur
J’ai reçu mon échantillon hier, et j’avais vraiment hâte de le sentir, parce que le story-telling m’avait complétement emballé. Ambiance apocalyptique et au-delà des genres, j’étais déjà séduite d’emblée !
Ce matin donc, juste avant de partir, je me suis parfumée avec. Je n’avais pas envie de le sentir sur touche avant, histoire de me laisser la surprise et de le découvrir sur peau direct (parce que je vis dangereusement).
Version courte : en quelques heures, je suis tombée sous le charme.
J’adore les notes ambrées-animales, à la fois subtiles, mais tenaces. Et je n’arrête pas d’inspirer longuement mon écharpe qui s’est imprégnée de ce parfum. Quand je quitte une pièce, et que j’y reviens quelques minutes après, j’ai l’impression de rentrer dans un petit nuage olfactif, doux et un peu sec, ambré et chaud, et qui m’apporte beaucoup de réconfort.
Mais qu’est ce qui me plaît autant ?
Et bien ce parfum m’a fait voyager (oui, carrément !) dans mes souvenirs, que je croyais bien trop enfouis dans ma mémoire.
En fermant les yeux, j’ai pu me remémorer cette odeur si particulière du sable légèrement humide restant collé à mes mains après un après-midi pluvieux (Normandie oblige) à jouer sur la plage. Quand j’étais gamine, ça m’amusait beaucoup de creuser plein de trou à mains nues, et de regarder les vagues se jeter dedans. Et quand j’approchais les mains de mon visage, je sentais une odeur « de sable » que je décrirais comme un peu soufrée, presque rouillée, un côté métal sale (qui moi me plaît beaucoup).
Ce que j’ai ressenti de « fumé », c’était cette odeur de galet que l’on frotte.
Je m’explique : à cette époque de mon enfance, j’étais persuadée qu’en frottant des galets entre eux, en en faisant des miettes, j’allais réussir à en faire du super-sable qui retiendrait l’eau salée de la mer. Et en frictionnant ces galets, il se dégageait cette odeur iodée, presque sale et métallique, une odeur de roche qui aurait un peu chauffée.
Je suis complétement sous le charme de ce parfum qui m’a offert en un battement de paupière cette réminiscence multi sensorielle : l’odeur du sable mouillé, le goût salé et métallique sur mes mains, le bruit des galets que je frottais et ce toucher rugueux, imparfait.
(Bon, j’espère que pour une première critique, je m’en sors bien…)