Idée reçue n°10 : un parfum ne se garde pas plus de 3 ans
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
il y a 17 heures
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 17 heures
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 17 heures
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
* Un Farnesiana de 1947 (toute première version), et une Violette Précieuse de 1926...! Les bras m’en tombent ! Que cela doit être beau, et tellement émouvant.
* Je me permets d’évoquer ici une expérience personnelle récente. Il y a trois semaines, en passant devant une petite pelouse qui bordait un bois de banlieue, mon oeil est attiré par quelques minuscules tâches violettes au sein d’un gazon fraîchement tondu : oui, c’étaient bien des violettes ! Il y avait longtemps que je n’en avais plus senti de sauvages. C’est le parfum naturel le plus rare et le plus délicat que j’aie senti depuis lontemps. A la fois végétal et floral (la verdeur croquante de la tige et le confort d’une fleur épanouie), parfum humide et velouté, profond et léger, un peu sombre mais tellement lumineux, un peu comme la flamme d’une bougie au fond d’une pièce, odeur franche, aux contours bien nets et en même temps doucement poudrée. Quelque chose de terriblement intime et pourtant d’essentiel m’était révélé tout à coup, à moi seul. Il fallait pour cela avoir repéré la fleur rare et la porter délicatement jusqu’aux narines. Et puis, ce parfum ne me quitta plus : je l’ai mémorisé à jamais. Ah, ce parfum ! Rarement senti une telle délicatesse. On dit de la violette que c’est la fleur de l’humilité. Pour moi, comme dit la pub, " elle a tout d’une grande ! "
Pardon pour ces épanchements lyriques. Mais au service d’une telle fleur... !