Idée reçue n°10 : un parfum ne se garde pas plus de 3 ans
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
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Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
* Un Farnesiana de 1947 (toute première version), et une Violette Précieuse de 1926...! Les bras m’en tombent ! Que cela doit être beau, et tellement émouvant.
* Je me permets d’évoquer ici une expérience personnelle récente. Il y a trois semaines, en passant devant une petite pelouse qui bordait un bois de banlieue, mon oeil est attiré par quelques minuscules tâches violettes au sein d’un gazon fraîchement tondu : oui, c’étaient bien des violettes ! Il y avait longtemps que je n’en avais plus senti de sauvages. C’est le parfum naturel le plus rare et le plus délicat que j’aie senti depuis lontemps. A la fois végétal et floral (la verdeur croquante de la tige et le confort d’une fleur épanouie), parfum humide et velouté, profond et léger, un peu sombre mais tellement lumineux, un peu comme la flamme d’une bougie au fond d’une pièce, odeur franche, aux contours bien nets et en même temps doucement poudrée. Quelque chose de terriblement intime et pourtant d’essentiel m’était révélé tout à coup, à moi seul. Il fallait pour cela avoir repéré la fleur rare et la porter délicatement jusqu’aux narines. Et puis, ce parfum ne me quitta plus : je l’ai mémorisé à jamais. Ah, ce parfum ! Rarement senti une telle délicatesse. On dit de la violette que c’est la fleur de l’humilité. Pour moi, comme dit la pub, " elle a tout d’une grande ! "
Pardon pour ces épanchements lyriques. Mais au service d’une telle fleur... !