Appel à témoignage - Votre pire/meilleur souvenir olfactif
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
L’odeur du bateau de mes grands-parents.
Un grand voilier en bois que j’ai connu dès ma naissance, dans lequel j’ai passé de très nombreuses heures de mes jeunes années ; puis que je retrouvais, plus tard, à chaque vacances scolaires.
C’est ainsi l’odeur des premières histoires (la petite poule rousse...) que ma grand-mère me racontait en me caressant les cheveux, lorsque je me blottissais contre sa peau douce. Celle des premiers gâteaux que j’ai pétris, la farine, l’huile d’olive, dans les bols en bois, sans lesquels je n’aurais certainement jamais connu de passion pour la cuisine et le partage. Celle des pastilles Vichy rangées dans leur petite boîte de fer. Celle de la mer évidemment lorsque mon grand-père dévoilait le secret des constellations parsemant le ciel nocturne.
L’odeur, donc, si particulière du bois partout, mielleux et huileux, de pâte à pain, de levure, de savon et de poussière, d’une fête sans cesse renouvelée et ses mille diffractions au détour des souvenirs toujours heureux dans ce beau bateau qui vogue maintenant pour une autre famille. Odeur de mer et de nuage...