Le sexe des parfums
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
il y a 13 heures
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 13 heures
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 13 heures
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
Bonjour à tous, et bonne année ! Je me suis trompé en postant sur le fil Chamade ; excusez, je transfère donc ici ma modeste intervention :
Permettez-moi de citer Monsieur Serge Lutens dont les créations m’ont fait naître au royaume des parfums : "Ce n’est qu’à partir de la deuxième guerre mondiale que sont apparus officiellement les Adam et Eve de la consommation. Autrement dit, il fallait parceller, segmenter “le marché” pour en accroître le chiffre d’affaires. À titre personnel, je pense que le parfum n’a jamais offert un sexe à qui que ce soit ! Auparavant, les gens choisissaient davantage avec leur nez, à l’instinct. Le genre n’était pas indiqué sur le flacon et c’était tant mieux ! Après tout, chaque homme a une femme en lui et inversement. Vouloir segmenter un domaine, c’est déjà le castrer de sa propre réalité. Peut-on imaginer des disques pour hommes et des disques pour femmes ? "Ou des biscuits pour hommes et des biscuits pour femmes ?.
Une des rares choses dont je suis certain s’agissant de notre domaine de prédilection, c’est que seuls des préjugés culturels, des acquis éducatifs nous font reconnaître dans une senteur une "opportunité" liée à notre genre. Ce qui paraît "viril" dans une civilisation, une époque données ne le paraîtra pas dans d’autres. Pareil pour les codes "féminins" : la rose est une odeur souvent connotée "virile" en Orient, et après tout, la jupe fut longtemps le vêtement de prédilection des messieurs...
Portons donc ce que nous aimons et, plus prosaïquement, ce qui nous va bien.